Les Communications qui forment "Les Novaliens", suite du blog "Les Relations d'Intelligence Créative", sont diffusées exclusivement sur le Net en avant-première. L'accès aux textes est donc pour l'instant libre et gratuit. Dans le respect des droits de chacun, merci de mentionner la source : © Claude Khal.

mardi 7 janvier 2014

L'ACADÉMIE NOVALIENNE MULTIDISCIPLINAIRE DE RECHERCHE ET D'INNOVATION (ANMRI)


Communication Nov VI



L'ACADÉMIE NOVALIENNE

MULTIDISCIPLINAIRE

DE RECHERCHE ET D'INNOVATION

(ANMRI)

RESSOURCES PÉDAGOGIQUES - VI -

« Mieux vaut allumer une petite chandelle que maudire l'obscurité. »
Kǒngzǐ (Confucius)



SOMMAIRE de la Communication NOV VI : L'ACADÉMIE NOVALIENNE


1 – Intention : L'espace d'intelligence culturelle - le chantier humain

2 – Projet d'Université ou d'Académie ouvertes sur la pleine réalité
A - Objectif : connaissance et expérience
B - Un cursus complet en continuelle évolution
C - Ouvertures : Lever les voiles          D - Etapes à parcourir
E - Les animateurs-formateurs

3 - De l'intention jusqu'à l'expérience
A - L'intention          B - L'expérience personnelle          Rappel

4 – Projet (conditions d'adhésion)

Liens
                                                                                                                                         

Ce texte a été profondément remanié et simplifié, les scories, redondances et quelques naïvetés éliminées. J'apparais moins comme un surdoué s'adressant à d'autres surdoués, et plus peut-être comme un candide décalé, voire légèrement mégalo, audacieux ou présomptueux, qui ne craint ni la désinvolture ambiante ni les inévitables résistances ni les difficultés paralysantes...
Je m'appuie sur un rêve herculéen en apparence : apporter ma pierre encyclopédique à l'édifice de l'enseignement scolaire et universitaire dans les pays francophones d'abord (Suisse, France, Canada, Belgique, Luxembourg, Liban, Sénégal, Mali...) afin que nombre de jeunes intelligences ne reste pas à l'écart des sciences et des cultures dynamiques, des évolutions sociétales et des innovations les plus prometteuses.
Et cela avant d'autres projets ambitieux qui paraîtront encore plus audacieux mais bien nécessaires, notamment dans le domaine économique, et qui feront l'objet d'un autre Blog. L'objectif reste le même : Cultiver l'espace d'intelligence, de recherche, d'innovation et faire du chantier humain un chant choral. J'en prends le risque.
CK. (2014).

VI - 1 – INTENTION

L'ESPACE D'INTELLIGENCE CULTURELLE
LE CHANTIER HUMAIN

Nous traçons un sillon. Par la dynamie novalienne, dégager le comment et le pourquoi. Qui es-tu? D'où viens-tu? Où vas-tu? Et pourquoi? Comment naître à l'homme, sauvegarder l'identité humaine, apaiser l'angoisse et surmonter la mort ? Et par le comment, de plus en plus à notre portée, tenter de saisir le pourquoi. Sans incantations.
Notre dessein est de fonder des hommes inconditionnellement libres et souverains. Qui reconnaissent par eux-mêmes leur identité, leurs talents, leurs exigences, et qui acquièrent leur pouvoir d'être causes, responsables du règne humain et de l'univers.
Le relèvement passe de l'avoir à l'être, des limitations à la libération et de la libération à la liberté, de la confusion à l'art, des sociétés déstructurées à une société à solidarité organique, de l'opposition de solitudes amères dans l'indifférenciation à la coopération constructive en une fratrie solidaire universelle, de la dispersion à l'union. Enfin s'ouvrir à toutes les clartés et recouvrer son intentionnalité - sa finalité. La mise à fleur est une pratique de la perfection. De la fleur au fruit, notre pari sur l'homme. Nous ne faillirons pas à la mission de notre vrai nom.
Afin de commencer à ôter les épines de la rose, nous nous devons d'abord de communiquer une culture de l'expérience naturéelle. L'académie novalienne est une des voies de communication que nous sommes appelés à suivre. Car « avant de pouvoir faire l'œuvre, il est nécessaire de parfaire l'ouvrier. » Le monde est fait non par les autres pour les autres mais par nous et pour nous tous. Nous sommes tous infiniment responsables. Nous n'existons jamais exclusivement pour nous-mêmes mais pour toute l'humanité, pour tout ce qui est vie.
Comme dans les mythes anciens, nous avons « retrouvé les parties du corps assassiné et découpé en morceaux, et nous avons pu en reconstituer l'intégrité. » Comment, dès lors, ramener ce corps à la vie ? Car il ne s'agit pas de rapiécer mais de renouveler. Le monde n'est-il pas las des divisions et des rapiéçages ? Faisant converger tous les itinéraires partiels dans une rencontre que nous espérons décisive, nous proposons une voie existentielle unifiante, établissant les fondements d'une ère dynamique d'intelligence et, osons un mot si malmené, de fraternité. Au seuil du grand cycle à venir, la clé socio-culturelle que nous proposons apporte une assistance active. Ce levier pour une culture verticale à vocation universelle se pose au-delà des rivalités idéologiques ou religieuses, et sans limites géographiques ou temporelles. C'est un des rares portiques rationnels qui ouvrent sur un futur voulu d'intelligence.

Comment sortir des impasses éthiques, économiques et culturelles et renouer avec un devenir assumé constructif ? Notre tache ouvrière existentielle, notre grand dessein, est d'initier une révolution vraie fondamentale - autre qu'un renversement aléatoire de classes ou une simple ré-orientation idéologique ou économique. Mais pouvons-nous réussir, à l'aide de nos seuls écrits, à réaliser nos idéaux ?
Nous ne pouvons accomplir la tache qui s'impose à nous - aventure exaltante entre des abîmes - qu'en agissant au niveau fondamental du comportement éthico-culturel. En posant la nécessité d'un fond de valeurs communes qui relient les générations et en le faisant ressortir en chacun au bout d'un long voyage de découvertes et d'expériences uniques. C'est pourquoi notre objectif immédiat est de rendre notre programme encyclopédique d'études et de recherche accessible à la plus large audience, d'abord afin de larguer un passé souvent érodé par de multiples errances pédagogiques, et de renouveler l'expression de la renaissance, avec les outils d'aujourd'hui, des hommes et des femmes d'intelligence qui recréent la vie en artistes. En maîtres-d'œuvre.

Utopie ? Et alors ? Il serait interdit de rêver, de chercher à améliorer le destin de chacun et le sort de chaque communauté humaine ? En ce début du XXIème siècle, comment ne pas constater les transformations, notamment technologiques, architecturales, relationnelles et sociétales, bénéfiques ou maléfiques, accomplies depuis l'aube de l'humanité ?
On est passé de l'invention des graphes à la sculpture ; des fresques anonymes à la peinture signée ; de la calligraphie à l'imprimerie puis au numérique ; du cheval et du chariot à l'automobile et à l'avion ; de l'image figée à l'image animée ; du cinéma à la télévision universelle ; de l'artisan à l'artiste créatif ; de l'évènement ponctuel à l'évènement immédiatement partagé ; de l'abolition de l'espace à l'abolition du temps grâce à la circulation des informations ; de la séparation des cultures, des langues et des savoirs au partage instantané des connaissances ; de la lenteur des jours et des nuits à la vitesse des échanges ; du cercle familial aux réseaux sociaux ; de la religion unique et des mythes au mysticisme social laïque ; de la relative cohésion communautaire solidaire à la dispersion solitaire dans un village global, chacun devenant son propre joyau et sa propre fin...
Pour autant, le temps des Académies est-il mort et définitivement enterré dans les plis du passé ? Peut-on en imaginer une renaissance étendue à l'échelle universelle grâce au numérique ? Un tel projet est optimiste par nature. Il repose sur les initiatives individuelles des chercheurs de vérité.

Nos exigences fondamentales
Tout est-il vraiment à refaire ? Il y a plein d'initiatives passionnantes. Essayons de les regrouper. Ce que je veux est clair. Transformer l'homme en ses racines est impossible, comme je l'avais cru à l'adolescence. A l'âge de la maturité, je voudrais seulement qu'il se découvre en son essence, qu'il découvre sa qualité d'être. Naissance à soi-même avant la naissance publique, aux autres, par l'exercice d'une compétence, d'un métier, d'une volonté. Qu'il sache d'abord qui être. Comment devenir soi-même. Et pourquoi donner vie. Qu'il se recrée tout entier, en artiste, corps, intelligence et relations. Et qu'il éprouve la joie, non le contentement. Dans le plus grand respect d'autrui. Qu'il devienne cause, origine. Et qu'il se grandisse, homme total, complet, aux potentialités infinies. Qu'il renaisse à son œuvre naturelle constructive et qu'il aille jusqu'au bout des humaines possibilités.
Et par l'avènement de cet homme maître-d'œuvre, pouvoir enfin assembler et construire la matrie unique, la vie. Remplacer les autorités arbitraires et arbitrales par l'autorité de la compétence, chacun réalisant ce qui le fait le mieux, au sein de l'organisme universel. Avancer dans la voie des progrès - tout progrès qui est liberté et non pas chaîne améliorée d'oppressions. Et, sans mépriser le passé dont on est issu, le dépasser. Et gagner la dynamie de l'intelligence. Les autres parlent de gagner des compétitions ou des guerres avec le sang, l'argent, les bombes ou le fusil. Nous, nous voulons gagner la paix par la dynamie de la lucidité, de l'amour, de la fraternité, de l'intelligence coopérative. Re-muer ainsi le monde.
Nous ne voulons pas de demi-mesures mais une solution globale optimale. À partir de l'individu et vers la société. Et à partir de la société vers l'individu. Tout changement se fait de l'intérieur, certes. Mais aussi au niveau des structures socio-économiques. L'éthique et le culturel soutiennent l'économique autant que les structures bio-économiques soutiennent le profil éthique-culturel. La solution est une, qu'elle soit au niveau individuel, strictement personnel, ou bien au niveau social, collectif.
Jonction avec soi-même et alliance solidaire avec tous les autres. Enracinement et acte communiel. Etre élan et lien. Se vivre un, unique, avec tous les autres, frères en humanité et différents, reconnus et estimés comme tels. Tension vers l'unité dans les conditions concrètes d'existence. Pour une association symbiotique de personnes mues par leur propre autorité, regard aiguisé suivant leurs propres exigences et les exigences de la collectivité en fonction des liens de nécessité. La survie humaine n'est-elle pas à ce prix ?

Le groupement des Novaliens que nous appelons de nos vœux ne se veut pas une organisation mais un mouvement du cœur et de l'intelligence. Un mouvement informel, un groupe fraternel qui ne vise qu'à élargir les frontières de la fraternité. Et qui, comme toute notion fondamentale, se développe d'abord, nécessairement, en dehors des institutions socio-culturelles confortablement assises et qui, de ce fait, stagnent parfois trop longtemps dans des pratiques dont le confort et le classicisme pourraient constituer autant de résistances à surmonter. Nous sommes inconnus, mais aisément reconnaissables à nos qualités et à nos idéaux. Mais notre preuve, ce n'est pas à nous de la démontrer. Désormais, nous n'avons plus besoin de rester ignorés. Et nos paroles et nos écrits vont toujours là où ils doivent aller. Et nous sommes sûrs d'être écoutés et soutenus. L'Internet est un formidable outil de diffusion.
Sommes-nous les derniers humanistes ? Notre perspective constructive relève le défi d'une situation critique. Notre rôle-charnière, contre tous ceux qui réquisitionnent les libertés et les intelligences, est de pourvoir enfin à l'exigence d'un vécu de plénitude. Avant que la Terre ne devienne irrémédiablement un gigantesque asile d'analphabètes manipulés et d'aliénés irradiés par leurs multiples incohérences et leur mutuelle paralysie dans un univers de concurrence impitoyable, sans idéal et sans perspectives.
C'est dans un monde profondément perturbé mais porteur d'immenses promesses que nous terminons ces lignes. Notre œuvre d'ouverture qui, nous en avons conscience, amorce le vingt-et-unième siècle, sera-t-elle un cri sans échos, une œuvre sans conséquence ? Ou bien la base unifiante qui dépasse tous les dogmatismes aux contenus contradictoires, vers l'émergence d'une culture novalienne ? Ce projet est-il insensé ?

Il s'agit avant tout de fonder une exigence éthique et culturelle avec des prolongements nécessairement politiques et économiques. Mais, qu'on le sache, nous ne cherchons pas à alléger la misère par la charité et la sécurité publique, à soigner les blessés de la vie et les accidentés, d'autant plus que des associations d'entraide, des mouvements humanitaires ou politiques, accomplissent dans tous ces domaines un travail remarquable. Nous ne cherchons pas non plus (car bien d'autres organisations s'attellent à cette tâche) à corriger les imperfections des systèmes ; à apaiser les exigences par un réformisme de bonne volonté ; à améliorer le sort des travailleurs par des libéralités ; à diminuer les inégalités en étendant ou éliminant certains privilèges ; en diminuant la durée des journées de travail ou en élevant les salaires; à tempérer les dynamismes ; à adapter les individus à une société basée sur l'avidité, le profit et la lutte de tous contre tous... Ce serait masquer la crise et ses fondements réels, cautionner l'aberration et résorber les luttes. Ce serait de la complaisance, de l'hypocrisie et nous contribuerions indirectement à la perpétuation des modes de relation désaxés. Et nous passerions à côté du but que nous nous sommes fixés et de notre perspective constructive, c'est-à-dire l'avènement d'une société plurielle coopérative universelle.

Sommes-nous de naïfs utopistes, parce que nous refusons d'hériter des malheurs superposés, de gémir, de maudire devant la faillite des espoirs, et parce que nous prenons le risque de faire face et de faire acte d'éleveurs et de dynamiseurs ? Nous qui refusons l'abêtissement de masse, les vipères et les vampires, l'extorsion valorisée, les mémoires dispersées, l'histoire démentielle et toute solution suicidaire à laquelle conduisent les contraintes vides de sens ; les antagonismes superficiels désagrégeants, 1'apologie de la dégradation, le dérisoire, le sordide ; la falsification de la vie et de l'action, l'irrationnel mystifiant, la débilité des phraséologies vides, entravant la vie, les discordances infantilisantes, obligeant à régresser ; les structures d'exploitation, d'asservissement, les intimidations institutionnalisant l'irresponsabilité ; tout despotisme intellectuel, politique, brisant toute maturation, toute fierté ; les absurdistes et les sociétés nihilistes qui paralysent les élans, ou inquisitoriales qui rationnent la liberté en chosifiant les individus comme pièces diversifiées interchangeables et rejetées dès qu'ils ne peuvent plus servir; les sociétés de déjection ; l'abattage de la vie, des sources de vie ; l'inanimé industriel qui couvre le végétal nourritiel, les chaînes alimentaires corrompues ; les ridicultes télévisés; l'art séquestré et l'esprit irradié...
L'homme, pour nous, n'est pas un vain mot perdu entre les maux dans un brouillard qui le déporte sans cesse vers des exils renouvelés. Mais voué, comme il l'est actuellement, à l'illogisme, entouré de hasards subis, la vue nourrie de béton, de fer et de bitume, l'ouïe de discordances, l'odorat de smog, quel avenir lui reste-t-il à ouvrir - s'il ne réagit pas, maintenant, à l'absurde ? Nous contrarions les coutumes établies de vol et de viol - quels que soient les termes par lesquels on essaie de masquer cette réalité. On nous diffamera peut-être parce que nous dévions des voies conventionnelles établies. Nous savons pertinemment qu'il est plus facile de détruire un atome qu'un préjugé. En allumant notre lampe dans l'obscurité, nous avons risqué l'assaut des moustiques. Qu'importe ! Nous avons fait ce que nous nous devions de faire, appelés par la nécessité du moment.

Il est impossible de parvenir rapidement à un résultat tangible avec un but comme le nôtre. C'est pourquoi nous ouvrons déjà, au sein de notre projet d'académie, deux voies de réalisation complémentaire.
La voie individuelle, solitaire, et la voie sociale et économique, la plus solidaire possible. La voie individuelle passe par la connaissance intime, personnelle, de l'être-là, ainsi que par l'expérience de la réalité dans ses multiples expressions. Car nous estimons que tant que l'individu ne connaît pas la nature et la structure de la réalité, de sa propre réalité, il ne peut être absolument libre de choisir une voie ou simplement de décider de son destin. Et notre rôle est justement de faire découvrir cette réalité bio-logique et d'accroître l'intelligibilité et l'ouverture au réel, la culture - et de faire passer de la libération à la liberté.
Quant à la voie de la solidarité économique active, elle passera par l'apprentissage de la coopération organique opérationnelle au moyen des Unions de métiers, des entreprises et des coopératives qui y sont affiliées. Réunissant ainsi en un unique processus, l'expérience aussi bien individuelle que sociétaire et la vitalité unitaire. Ce sera l'objet d'un Blog séparé et des communications ultérieures consacrées aux structures économiques universelles.
Le plan précède la construction. Entre l'impulsion du passé et l'attraction de l'avenir novalien, s'engage, en nous tous, par nous tous, pour nous tous, le devenir constructif de l'homme enfin maître de ses pouvoirs de réalisation.



VI - 2 – PROJET d' « AGORA », d'« UNIVERSITÉ » ou d' « ACADÉMIE »
OUVERTES SUR LA PLEINE RÉALITÉ

Ceux que nous nous proposons d'atteindre en cette première étape sont les étudiants et chercheurs (des surdoués ?) de tous âges à travers une académie ouverte novalienne. Précisons tout d'abord que nous voulons notre académie, non pas une citadelle, une institution ou un club confiné en un lieu déterminé. Mais un espace, un campus ouvert sur la pleine réalité. Servant d'appui à tous les espaces. Un centre de polarisation socio-dynamique ouvert dans une perspective d'accueil, de recherche et de construction. Un chantier ouvert qui polarise et stimule tous les efforts de recherche, un centre de perfectionnement et d'excellence, un foyer, une cité-foyer de culture, un relais, et le point de bifurcation de nouvelles orientations. Un tel mouvement est appelé à relier, unifier l'épars, attentif à toutes les dimensions humaines.

VI - 2 - A - Objectif : connaissance unitaire et expérience unitive
Ce que nous voulons c'est stimuler l'intelligence du réel par la connaissance intellective, l'affermir par l'expérimentation unitive et la perfectionner par le rayonnement unitaire - la preuve. C'est tenter de faire passer du corruptible à l'incorruptible. De provoquer la levée du jour en chacun afin que chacun puisse réaliser son devenir. C'est réunir la pensée occidentale cristallisée en concepts, l'intellectualité purement rationnelle qui analyse et définit, à la poésie orientale, entière lucidité à l'instant-éternité, qui vit l'expérience relationnelle sans éprouver le besoin de tout définir. Il n'y a pas d'opposition irréductible, mais une complémentarité nécessaire à l'ouverture... C'est enfin relier l'homme à ses sources, à sa Terre, à son devenir. Le fonder acte de vie.
Il s'agit donc d'une mise au clair. Le cheminement que nous proposons crée la possibilité pour chacun de retrouver son intégrité, de se recréer, de revivre son humanité et de renaître homme. De fœtal (contenu, agi), devenir matriciel (contenant, re-créateur). Devenir je. Etre entier. - Là où commencent l'acte de la liberté et la prise de possession de soi et du monde, c'est-à-dire l'ouverture à un devenir maîtrisé.
La voie proposée n'est pas un état, mais une dynamie - qui ne se détache jamais du concret. Lorsque, par exemple, nous ouvrons les symboles, nous nous plaçons dans la plus large perspective. Et lorsque nous enseignons la sacralité de la pensée, du corps, de tous les organes, leur pouvoir, leur beauté et leur perfectionnement, c'est, précisément, en fonction de leur utilité dans la quotidienneté immédiate. La voie proposée est une expérience culturelle intégrative et non réductive. Elle réunit et non pas coupe et sépare. Communion totale de l'homme à la vie. Pour refaire la cité humaine, il ne suffit pas de vouloir changer l'homme et ses institutions, il est nécessaire d'agir - en se fondant sur un sens du réel entièrement vécu.
L'étudiant n'a rien à perdre et tout à gagner : Essentiellement une féconde présence à soi et au monde. Privilège unique de la connaissance expérimentale unitive. Par cette expérience culturelle de compréhension de sa relation au monde, relation personnelle, actuelle, immédiate, et de la saisie complète intégrante du général et de 1'essentiel, 1'étudiant vit son être-là. Il vit une expérience d'intelligence au cœur du temps. Et il ne se pense plus comme prédateur mais comme un co-gestionnaire du destin biologique universel. C'est tout simplement une question d'ouverture à l'intelligence de la réalité et de survie. Puis, libre de tout ce qu'on lui prescrit ou communique, il en tire les conclusions. Après avoir suivi notre parcours pédagogique, il devrait pouvoir être capable de se poser les questions cruciales et savoir y répondre. Chacun à soi-même par soi-même s'initie. Ce qui est rarement abordé par l'enseignement classique...

VI - 2 - B - Un cursus encyclopédique complet en continuelle évolution
L'organigramme suivant (Figure 226) explicite clairement notre projet - qui porte sur la réflexion, l'expérience directe des valeurs et la création artistique. Expérience culturelle unifiant le théorique et la pratique concrète, sans fractionnement d'aucune sorte et qu'un livre, quels que soient la qualité et l'intelligence de son auteur, ne peut seul transmettre.

La Réflexion
La Connaissance
(le Vrai)
Le Vouloir
L'Intention dynamique




L'Expérience des valeurs
L'Ethique
(le Bien)
Le Savoir
La Formulation




La Création
L'Art
(le Beau)
Le Métier
L'Expression

La connaissance des lois universelles est indispensable pour transformer les énergies en travail. L'utilisation d'un outil implique la connaissance préalable des lois qui conditionnent toute méthode de recherche et toute application. Ainsi proposons-nous, d'une part, la connaissance des universaux (des absolus), élevant chacun par la réflexion au maximum des possibilités de l'intelligence, satisfaisant pleinement la logique rationnelle, quoique par une nouvelle orientation du regard scientifique ; et, d'autre part, la reconnaissance de la validité par la pratique, l'entraînement expérimental, les modalités d'application universelle, les vérifications effectives, suivant des normes tracées ayant fait leur preuve, ou bien des voies à découvrir prudemment, suivant un axe de recherche précis et dirigé - avec le minimum de risques. Il est nécessaire de bien observer un code pour arriver sans dommage à destination.

Le projet novalien complet se veut d'envergure universelle. Il ne propose pas des dogmes ou des affirmations doctrinales invérifiables, un système spéculatif, une inquiétude en plus, mais une réalisation vivante, un art de vivre, une sagesse dépouillée de tout litige religieux, une culture authentique, une quiétude, une sérénité. Et qu'on ne doit pas chercher très loin, mais au plus profond de soi, de tout son désir tendu vers l'essentiel. Découvrant progressivement que tout est partie d'un seul organisme universel, qu'il n'y a qu'une société unique, la Nature.
Nous ne sommes pas des propriétaires d'opinions dogmatiques que nous cherchons à faire partager de gré ou de force. Ce que l'on trouvera chez nous, ce sont plutôt des idées dynamisantes (évitant autant que possible les opinions inopérantes ou intolérantes), des idées efficientes, exprimées ou latentes, souvent in-exprimées en chacun. Et que nous avons pu formuler en clair pour la libre disposition de tous en cette nouvelle ère d'ouverture sur l'espace d'intelligence grâce à l'internet.
Notre propos n'est pas une création individuelle ex-nihilo. Qui peut d'ailleurs prétendre tout inventer ? Un homme, aussi solitaire et clairvoyant qu'il soit, exprime la rumeur au fond de tous les hommes, solidaire du vœu intime de son époque.
Nous ne cherchons pas, d'autre part, à nous mettre en vedette. Le monde a trop souffert des vedettes, bien que cela soit humainement inévitable... Nous aidons à poser des questions. Et des questions de plus en plus pertinentes dans la découverte de la naturéalité. Afin de passer du point d'interrogation (?), du cercle, au signe d'affirmation vécue, à la verticale élevée au centre du cercle maîtrisé (⥉).

Notre synthèse novalienne s'appuie sur notre modèle quantique théorique, (se référer à notre blog : http://cantiquedesquanta.blogspot.fr/), utilisant puis dépassant l'héritage cognitif, concertant les connaissances, surmontant les ruptures apparentes. Elle ne peut, pensons-nous un peu naïvement, que rallier les suffrages. Et tout conflit qui surgirait ne serait pas un conflit entre intelligences, ni même entre intelligences et ignorances, mais entre refus obstinés de toute intelligence basée sur des faits que nous pensons, aujourd'hui, irrécusables. Il n'y a de chaos que dans l'imagination désorientée d'analphabètes craintifs, et d'obstination que dans les esprits qui se sont imposés des œillères, des bornes et des cloisonnements illusoires. Mais la réalité humaine est autrement plus riche d'intelligences actives qui, toutes et en tous temps, séduisent par leur dialogue perpétuel à travers les siècles, de la plus haute antiquité jusqu'à nos jours.
Les lois de la vie existent. Elles sont réelles, que nous l'admettions ou pas. On ne peut les nier, les écarter d'un haussement d'épaules ou les modifier à notre gré. On peut uniquement les découvrir, les comprendre, travailler avec, les utiliser. Nous parions sur l'intelligence des hommes. Mais on ne gagne pas tous les paris. Et l'homme est mu avant tout par ses émotions, ses désirs et sa volonté de pouvoir pour imposer ses a-priori. Et certains se paralysent en intimidant ceux qui dépassent leurs horizons normatifs et conventionnels. Le conformisme est un confort que peu de gens cherchent à dépasser. Toute nouvelle aventure intellectuelle, quelles que soient ses dimensions, suscite inévitablement une appréhension, voire une panique irraisonnée, les certitudes du jour risquant de devenir caduques.

Nous ne voulons pas de la crédulité ou d'un savoir qui serait un croire travesti, une auto-duperie, une élucubration de plus. Mais un effort de clairvoyance et d'intelligence. Nous demandons instamment de ne rien accepter sans en éprouver par soi-même la validité. Nous nous soumettons à l'épreuve de la réalité. Si nos thèses sont valides, c'est qu'elles doivent résister à toute confrontation avec les faits. Sinon, elles doivent, bien sûr, être révisées et dépassées. Ce sera la tâche continuelle des ateliers de recherche.
Nous avons rallié le réel strict et ses lois vérifiables. Nous n'avons ainsi d'autre allégeance qu'à la réalité analysée sans détours imaginaires. Par cette allégeance au réel, nous nous trouvons être nécessairement au cœur de toutes les philosophies, et être leur aboutissement en sagesse de vie. Notre enseignement encyclopédique reflète, sans doute, le substrat commun à toutes les grandes doctrines philosophico-religieuses, l'orthodoxie que les superstructures théologiques revêtent plus ou moins grossièrement et surchargent du fatras des croyances organisées, le lierre finissant par étouffer le tronc qu'il étreint. Nous remettons les connaissances philosophiques à l'école expérimentale notamment de la Physique quantique et de la Biologie pour une culture plus riche, plus dynamique.

Notre démarche est une élucidation rigoureuse du réel et de ses lois. Avant l'expérience strictement incontroversable et qui est au-delà des processus intellectuels cumulatifs, notre démarche décrit la réalité par une procédure rationnelle et une formalisation axiomatique de synthèse, unissant diverses disciplines. L'univers n'est pas une construction arbitraire et l'homme a un besoin absolu de savoir et de maîtrise.
Notre ensemble de données, lu, testé, validé à la lumière des connaissances scientifiques les plus récentes, élimine autant que possible toutes les notions vagues ou incertaines. Un raisonnement spiraliforme fait découvrir progressivement la structure essentielle de l'Entier naturel, l'unicité du Tout-Être, son harmonie. Tout résultat y est un prélude. Et tout s'engendre logiquement, le connu mesurant le non-encore connu. C'est pourquoi notre démarche logique, aussi complète et harmonieuse que possible, nous pouvons la considérer comme une étape décisive, valable pour tous, identique à elle-même dans toutes les circonstances de la vie et n'ayant d'autre allégeance que l'allégeance au réel et à ses lois dynamiques.

VI - 2 - C - Ouvertures. Lever les voiles
Notre visée socio-éthique culturelle nous oblige à la tâche de faire lire tout 1'homme par un programme d'études encyclopédique et de recherche multidisciplinaire global que nous voulons hautement qualitatif, palliant aux carences de la plupart des établissements actuels. Nous offrons des voies précises pour faire face à tout ce qui concourt à diminuer l'humain, à banaliser ses facultés perceptives, à le dégénérer, à l'asservir, à le lasser, à le niveler sensuellement, intellectuellement, relationnellement... Ouvrant ainsi l'accès au réel par une élévation permanente du niveau cognitif et par une maîtrise sans cesse accrue de son destin ; et initiant à un mode de perception du monde par un effort original de concentration dans l'exploration des sensibles, à partir des outils psycho-somatiques, et sans jamais limiter le champ des expériences. Satisfaisant ainsi aux besoins prioritaires de connaissance afin d'enrichir de présence et « d'épanouir tout l'homme en chaque homme ». Epanouir corporellement et sensoriellement, en développant l'acuité sensorielle, en déterminant les champs et reculant les seuils. En donnant sens et vie à chacun de ses gestes sans se laisser piéger par leurs limitations. Epanouir mentalement - imaginativement et intellectuellement. Et épanouir affectivement, en se vivant lien, car il n'y a aucune réelle rupture dans le tissu qu'est la vie, entre le biologique et le social, le culturel et l'économique, l'individu et la société...
Renforçant ainsi l'effort intellectuel par une discipline méthodique, un effort systématique de raisonnement logique et de synthèse, appuyé sur des schémas rigoureux d'interprétation symbologique. Renforçant 1'ampleur des connaissances par la transmission délibérée d'un ensemble de connaissances techniques précises. Renforçant 1'intensité des expériences, écriture en pleine chair du réel, par l'initiation à la découverte des valeurs, notamment de la valeur personnelle, et à la découverte de ses objectifs afin de provoquer la créativité et ré-enraciner chacun en son identité. Sous l'apparente diversité, nous suivons une rigoureuse continuité de pensée et d'intention.
Et ce, par un dynamisme d'animation et de guidage pertinent. L'animateur-formateur étant un catalyseur et un coordinateur, jamais contraignant, des énergies, des responsabilités et des intelligences. Il donne les clés qui ouvrent les portes - de l'intérieur. Et telle clé pour telle serrure. Il explique la manière de s'en servir, le comment, le pourquoi et à quel moment. Tout un travail d'intériorisation afin de bâtir en soi un nouvel homme. Et d'être tout art - fondement indispensable à toute construction solide ; et un travail d'intériorisation, d'architecture, afin de bâtir autour de soi une nouvelle société, ouverte à l'intelligence du monde.
Avant son réveil à l'intelligence de l'Univers, l'individu s'agite, sans finalité. Tout lui arrive. Il ne contrôle pratiquement rien. Il passe, sans trop savoir ce qu'il veut ou ce qu'il fait. Après son éveil à soi et au monde, il devient cause - constructeur dynamique, artiste. Maître d'œuvre. Et chacun selon ses talents.

VI - 2 - D - Étapes à parcourir
Le changement est qualitatif. Rien ne naît jamais spontanément. La qualification introduisant à un nouveau statut est toujours progressive. Le cheminement est graduel. La graduation est nécessaire On ne construit pas une maison en un jour. Et un enfant met neuf mois pour se former. Et il faut lui apprendre à marcher avant de lui apprendre à courir. Le passage d'un état à un autre est progressif. Un peu de lumière éclaire ; trop de lumière éblouit et paralyse.
Et pour gravir graduellement les étapes des différents modes de connaissance que nous proposons, il faut au préalable maîtriser chacune des étapes. Car il ne s'agit pas de leçons vite assimilées. Et il faudrait avancer de soi-même, par soi-même, sans jamais être continuellement poussé à s'investir.

Les paliers. En bref, il y en a quatre, résumés par les catharsis du dépouillement et de la re-création :
1)- La mise en question;
2)- La mise à nu du visage, du regard;
3)-La mise à l'épreuve;
et 4)- La mise en acte, en vie.
Plans progressifs, découlant les uns des autres.
Les premières étapes sont celles du nettoiement, de l'expérience purgative, de l'autopsie. Soit se décanter, se dépouiller de son ancienne peau, se démembrer, afin de se retrouver et de renaître intégré et intègre. La voie purgative qui défait, dénoue, démêle, creuse, met à nu, débrouille les fils, afin de ressortir le vrai visage et de le mettre en beauté ; vider le plein parasitaire et remplir le vide d'essentiel. De la traversée des enfers afin de se relever de la futilité. Du renoncement à 1'orgueil vain, de la libération des charges, des attachements et des identifications parasitaires, superflues, pour se fonder et se fondre, uni, élan et lien. Tomber les œillères et braver le noir des fumées et la stupeur d'être pour pouvoir s'élever et jouir de la vie en pleine lumière.
Puis, par la mise à l'épreuve, aller de l'extérieur vers l'intérieur. Se mobiliser entièrement cause de soi - et non s'immobiliser sur les fronts des défaites. Se caractériser. Se responsabiliser. Voie d'apprentissage et d'ouverture, déploiement sans engorgement dans l'espace d'intelligence intellectif et gestuel. Suivie de la voie de compréhension totale, unitive.
Et enfin, la voie actionnelle, la re-création de soi afin de rayonner sa parfaite intégrité. Faire de sa vie une œuvre d'art dynamique. L'héroïsme est de se vivre art et poésie, non pas de mourir objet stupide. Et le vrai enracinement en son centre désaliène de tout, sauf de sa nécessité. Passer de la compréhension du comment et du pourquoi à l'expérience du comment et du pourquoi, dépassant le carcan des définitions. De l'amour et de l'intelligence en bouton, en fleur, en fruit qui sème les graines. Un connaissant ne s'endort jamais sur sa vertu.

Chaque étape nécessite un travail déterminé pour faire éclore en chacun une conscience d'être particulière, chaque exercice ouvrant à un plan dynamique de conscience. Ces plans de conscience ne sont pas des lieux à visiter ou à acquérir, mais des liens à vivre. Et ils ne peuvent être perdus.
Les exercices sont des sentiers. Ils sont multiples mais conduisent tous à un but unique. S'intégrer cause de soi et racine nouvelle du monde. N'en dédaigner aucun. Et utiliser le raisonnement n'est pas nécessairement rester dans les impasses. Toute expérience conscientielle ouvre un champ différent - avec ses limites propres. L'expérience fusionnelle, elle, ineffable, personnelle, dépasse le pouvoir de rationalité et on trouve, en elle et par elle, sa propre joie. Comme l'amour, elle s'intègre et ne s'explique pas. Elle ouvre à la mise en acte, à l'art.
Entreprise de fondation, de nouaison, en une progression spiraliforme, allant du ballotage périphérique vers le centre et, de nouveau, du centre retrouvé à la périphérie maîtrisée. Chaque étape est un commencement et une fin. Il n'y a pas de raccourcis. Le mûrissement humain est différent du mûrissement du fruit sur l'arbre. Il nécessite un travail personnel, un cheminement culturel précis. Et il n'y a pas de victoires à gagner. Seulement une dynamie à faire éclore. D'une graine oubliée négligée, en faire un arbre. Il n'est pas d'autres buts, d'autres fins à atteindre.
Le but est le chemin. Voyager, c'est être vivant. Arriver, c'est mourir. D'ailleurs, on n'arrive jamais. On continue toujours. Actuellement, il n'y a que des destinations à atteindre de plus en plus vite, sans avoir le temps de jouir du chemin. Et l'on disparait sans avoir vécu. L'on est toujours à parfaire. Et tout exercice réussi est plus une prémisse qu'une conclusion.

VI - 2 - E - Les animateurs-formateurs
Nous ne savons rien par nous-mêmes. Tout se transmet individuellement, d'expert à apprenti. Et les techniques sont aussi variées qu'il y a d'individus. La voie reste toujours strictement personnelle. L'intelligence du monde ne s'acquiert pratiquement pas. Elle s'ouvre brusquement. L'animateur désigne la voie, montre souvent la réalité du doigt. A l'apprenti chercheur de ne pas s'arrêter au doigt.
L'animateur assiste, aide à parcourir le chemin de l'exploration afin d'accroître les possibilités d'éveil. Il est le passeur qui fait traverser le fleuve des expériences à qui le demande. Sa lampe est souvent dissimulée. Il ne la montre qu'à bon escient et progressivement. Ou plutôt, l'apprenti la découvre progressivement. Le Soleil ne brille pas, brusquement, la nuit. L'animateur communique son expérience à qui le lui demande sincèrement. Il apprend à regarder. Mais peut-il forcer à voir un regard qui n'est pas disposé? C'est pourquoi c'est par l'initiative de la demande que commence le processus de toute communication.


VI - 3 - DE L'INTENTION JUSQU'À L'EXPÉRIENCE

VI - 3 - A - L'intention
Nous ne vendons pas de la sagesse au rabais et nous ne pratiquons pas le prosélytisme. Nous communiquons, à ceux qui nous le demandent, une voie à parcourir individuellement. Nous ne vendons pas à l'ignorance des colifichets empoisonnés par kilo de papier ou par heure de cours. Nous voulons ressusciter d'abord les animateurs ensevelis sous les pierres du hasard.
L'accès à nos communications est à la portée de tous. Et leur compréhension n'exige pas des surdoués. Faut-il simplement être capable d'ouverture, sans stéréotypes. Non comme ceux qui ne cherchent pas à ouvrir leurs horizons, ceux qui refusent d'ôter leurs œillères à cause des injonctions de leur milieu, de leur éducation passée bardée de certitudes sans lendemain, de leurs croyances normalisées, de leur dogmatisme arrogant et sans humour, de leur méfiance, de leur insouciance ou de leur indifférence - et le drame est justement moins les fanatismes que l'indifférence. Ou bien comme ceux qui craignent les conséquences (des responsabilités) qu'ils prévoient... Il y en a d'autres aussi : Ceux qui ont cherché et qui disent avoir trouvé la vérité et n'avoir besoin de personne, comme les justes satisfaits de leur vertu. Grand bien leur fasse. Il y a aussi ceux qui préfèrent ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire et laisser faire, démissionnaires voulant esquiver la réalité, fuir les responsabilités, c'est-à-dire refusant la liberté de penser et l'intelligence claire.
Par contre, il y a ceux qui ont faim de connaissances et qui, avides d'essentiel et de verticalité, cherchent sincèrement leur nourriture intellectuelle et qui n'ont pas encore trouvé de réponse complètement satisfaisante. Les plus sincères. Ils se sélectent ainsi d'eux-mêmes pour oser l'intelligence. Ceux-là seuls sont destinés à engendrer la nouvelle épopée des hommes, une nouvelle Terre. Ils préfèrent, aux lignes horizontales, la relation verticale - un mode crucial d'être. En somme, des surdoués du cœur et de l'intelligence.
Mais avant de témoigner son intention, le cherchant devrait savoir que rien ne s'obtient gratuitement, sans efforts. Et qu'il ne doit pas avoir peur des vertiges. Il ne suffit pas de côtoyer un maître-d'œuvre pour maîtriser un art. La science s'acquiert. Et tout parcours est semé d'épreuves éprouvant la compétence. On y avance comme dans un labyrinthe. Comme dans la vie. Qu'on doit être à même d'affronter et de surmonter, sans jamais céder au découragement, fuir ou gémir. Tout obstacle est aussi un chemin. Et toute chute fait retomber inévitablement le cherchant jusqu'à son point de départ. Et plus il monte, plus la chute pourrait être vertigineuse et le re-départ beaucoup plus dur. Comme si l'on tombait d'un arbre. La gravité de la chute dépend de la hauteur où l'on est arrivé.
Pour pouvoir aider les autres, il est nécessaire d'être d'abord soi-même. Et cela est sans recours.

Le cherchant est-il prêt ? Il devrait savoir qu'il ne suffit pas de vouloir être guidé pour être guidé efficacement. On ne construit pas une maison par pur consentement. Il faut se faire ouvrier et préparer ses pierres. On n'obtient aucun résultat sans efforts. Est-il capable de comprendre ? Comment instruire qui ne comprendrait pas ? Est-il capable de s'isoler dans le silence et la patience ? De se désintéresser du futile ? D'écouter qui parle en lui ? De puiser en lui-même sa voie et de ne pas sen distraire ? Puis de retrouver, après son expérience, le monde, et de s'associer au sort de ses frères et de donner sans soucis de recevoir ? Car il n'y a pas de récompense, ni d'avantages ou de privilèges offerts. Le cherchant doit se qualifier et faire ses preuves tout le long du chemin. Libre, il choisit continuellement entre les facilités, la maîtrise transitoire des choses ou bien la maîtrise définitive de soi. Il n'est freiné que par lui-même. Le manque est en lui. Chacun est son propre témoin, son propre juge et son propre médecin. Sa liberté le fonde, l'éprouve. Elle se nomme responsabilité.
D'autre part, tout cherchant devrait savoir qu'après son engagement personnel, il n'y aura jamais de sortie de secours - à ses propres yeux. Que le chemin de la connaissance est sans retour, lourd de responsabilités. Un médecin est strictement obligé d'accorder assistance et soutien inconditionnels. Car l'on ne vit pas seulement pour soi-même mais pour toute l'humanité. Libre et responsable, aucun serment ne pourrait lier le cherchant novalien. Entre lui et son instructeur initiateur, il y a d'autres liens bien plus solides - le partage exclusif d'une intensité de vie.


RAPPEL
Nous estimons utile pour la clarté de l'exposé de reprendre ici ce que nous avons décrit dès la première communication postée sur notre premier Blog :
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1- « Terra-Nova » et « Novaliens » (note de l'  « Historique-s »)

L'appellation « Terra Nova » n'est, heureusement, pas sous copyright. Elle est aujourd'hui à la mode. La locution « Terra Nova » a été fréquemment utilisée pour sa richesse d'expression et sa valeur ajoutée. Nom d'une famille corse (Terranova), elle est devenue le nom d'un promoteur immobilier, d'une résidence (à Montreuil...), par un éditeur de logiciels d'intelligence énergétique, par un magazine culturel canadien, un jeu vidéo, une librairie à Toulouse, une association de sensibilisation à l'environnement, une série télévisée de Steven Spielberg, un destroyer de la marine canadienne, une chaîne de télévision (du Groupe AB), le nom du bateau de l'explorateur R.F. Scott, une municipalité de l'Etat de Bahia, une société d'ingénierie, des programmes immobiliers, un site industriel d'aciérie, un groupe de prospection géophysique, un vendeur de meubles et d'objets du monde, un site écologique sur la préhistoire, etc.
« Terra Nova » est utilisé notamment en France par un récent cercle de réflexion socio-politique pluridisciplinaire et une fondation progressiste (cf blog de Médiapart) que nous saluons cordialement. Leurs analyses souvent pertinentes dans le cadre des limites du système dans lequel nous vivons ne débouchent malheureusement que sur des solutions insuffisantes, bien loin des actes de rupture nécessaires. Et pourtant il s'agit d'« un devoir moral absolu ».
Pour nous, dès l'origine en 1970, ce nom, que nous nous sommes attribué, nous a tous rallié. Ce qui le distingue, c'est le trait d'union qui relie les deux termes « Terra-Nova ». Il exprime essentiellement et comme par hasard, l'esprit de recherche pour comprendre et trouver la relation qu'il y a entre la Terre et les Novae, bref tout le modèle quantique de la structure fondamentale de l'Univers développé dans ce volume... «Terra-Nova » exprime le trajet qu'a à accomplir l'homme pour se relier aux « Novae », étoiles sources de vie de toute galaxie, et symbolise son effort pour atteindre la connaissance et la maîtrise. A partir de ce qu'on sait, comprendre qui on est.
Désormais, pour plus de clarté et éviter toute confusion, nous utiliserons les termes « noval » qui, d'après le Littré, désigne une terre nouvellement défrichée (en agriculture, après avoir défriché un bois, on en fait une terre novale) et « novaliens » pour distinguer notre projet d'établir des liens nouveaux entre les disciplines scientifiques et les réflexions philosophiques, entre les connaissances et les actions, pour une Culture majuscule du XXIème siècle, intégrant les innovations de la communication numérique. « Novalien » désignerait, alors, tous ceux qui s'inscrivent dans le cadre de ce projet, ouverts sans complaisance aux idées nouvelles, aux théories audacieuses, aux techniques et technologies de pointe, dans les domaines aussi variés que la Biologie, la Physique, l'Astronomie, les Sciences de l'Homme et de la Nature, l'Ecologie, l'Ethique, l'Education, etc. Sans pour autant créer d'aucune manière un parti sectaire autocentré et fermé au devenir du monde. Il n'est pas nécessaire d'être encarté pour penser librement, notamment à l'heure du Web. Les novaliens sur les réseaux sociaux se reconnaîtront d'eux-mêmes.
Reste le problème de la traduction de ces termes dans les langues internationales. « Newlinks » en anglais, par exemple... Mais ne nous attardons pas sur les dénominations, c'est la surface des choses, bien qu'elles soient nécessaires à la désignation de qualités culturelles et intellectuelles d'ouverture et d'engagement philosophique, scientifique et social à l'échelle mondiale, sans préjugés d'aucune sorte. Tout le contraire de « L'Homme sans qualités » décrit par Robert Musil. L'essentiel, il est vrai, se situe bien au-delà de l'écume.


Nous avons essayé de comprendre. Nous avons tiré un fil de soie, nous en avons testé la résistance, évalué la consistance, sa logique interne, sa cohérence. Ce fil nous a conduit à en découvrir un autre, puis un troisième. Cette découverte nous a enthousiasmé. Et nous avons utilisé ces trois fils de soie pour dessiner un tapis mural qui ne cesse de nous étonner par la diversité fascinante qu'il révèle selon l'éclairage auquel on l'expose.
Quelle est la « partition fondamentale » de l'Univers ? Le champ de la pensée nous permet-il de découvrir les rouages essentiels de la Nature ? Notre prétention à vouloir identifier l'organisation du réel nous a conduit à dégager une logique et une cohérence inattendues dont nous ne mesurons pas tout-à-fait les multiples implications. Notre concept premier est devenu un modèle structurel que nous croyons invariant. Sous le nouvel éclairage conceptuel d'intégralité, notre conviction, un peu trop timide parfois devant la complexité de la tâche, nous a inspiré une intégrale pragmatique et fascinante. Sa cohérence a, nous semble-t-il, une validité universelle. Il reste à définir quel degré de généralité peut avoir une telle représentation ontologique qui pourrait, si les nouvelles explorations scientifiques le confirmaient, devenir canonique. Car elle ouvre de nouveaux chemins et, pourquoi pas, un âge d'or qui verrait « l'alliance » de la science et de la métaphysique dans une culture du XXIème siècle que nous appelons de nos vœux.
Nous avons voulu nous dégager des carcans imposés et penser autrement, en dehors des clous. A quel titre ? Notre démarche d'interrogation du monde sans présupposés dogmatiques est légitimée par une ouverture et une indépendance d'esprit qui nous ont permis de mieux comprendre la structure incomparable de la réalité. Nous nous sommes risqués - et nous mesurons les risques d'une telle démarche - à rechercher « une formule de l'Univers ». Non pas « cachée depuis la fondation du monde », mais là, présente sous nos yeux. Encore fallait-il avoir, pour la déchiffrer, juste une grille de lecture. Quelle ne fut pas notre surprise et notre enchantement lorsque nous avons eu un début de réponse. Sa modélisation qui, pensons-nous, pourrait canaliser un nouveau naturalisme, nous est apparue comme une épure, une clef universelle.
Le déchiffrage des genèses logiques fondamentales et de ses mécanismes matriciels déterminants fut décisif, comme les épisodes successifs d'un feuilleton. Ce que nous appelons la réalistique et son formalisme articule des approches et des ouvertures fascinantes que nous allons nous efforcer de détailler tout le long de nos communications, à lire tel un roman, comme Descartes le voulait pour ses Principes.
Il s'agit bien d'une logique, non close sur elle-même, mais ouverte à d'autres déchiffrages, aussi légitimes que le nôtre. Il y aura, certes, des ruptures nécessaires et inévitables. L'enjeu est important qui justifie nos choix. Notre clef de l'intelligible est dynamique, avant de devenir un étalon conceptuel ou encore une loi canonique – que seul l'avenir pourra imposer ou rejeter, voire faire imploser. Nous sommes mus par la conviction que notre thèse centrale, dans sa cohérence et à partir d'interrogations pertinentes et de réflexions sur les interactions fécondes entre les sciences et les cultures, s'inscrit comme méthode d'analyse axiale dans l'espace sacré du sens.
Evitons toute confusion ou ambiguïté, voire même toute timidité . Nous avons été fascinés par la logique claire du modèle théorique que nous avons eu le bonheur de saisir et qui a fondé notre axiomatique. A-t-il pour autant la validité universelle que suppose sa cohérence fondamentale ? Son dévoilement nous met sur la voie d'une alliance possible entre la Science et la Théologie, la Physique notamment quantique et la Métaphysique. Le discernement exploratoire nous a réservé d'heureuses surprises dans de multiples domaines. Nous avons redéfini – héroïquement ? - de nouvelles implications. Tel est le mouvement de l'intelligence. Interroger continuellement la Nature, déchiffrer ses mécanismes intimes, les relations établies entre tous ses éléments et matériaux de structure, les résonances qualitatives et quantitatives qui en résultent, établir, enfin, un fil conducteur pour saisir la logique interne de l'intelligence des choses. Ce qui aboutit à la conception d'une charpente d'invariants pour expliquer la multiple vérité dynamique du monde. La vérité est complexe, la multiplicité hétérogène. Quel est le liant qui les réunit ? Comment tout s'ordonne et à quelle armature ?
Dans notre idéal d'homme de l'être, notre démarche de recherche et de construction d'un modèle universel est celle de l'artisan rigoureux, minutieux, exigeant sur la qualité du résultat à attendre. Cette voie a permis l'émergence du Cantique des Quanta avec entêtement et quelque impudence au regard de l'ambition du projet. Sans vulgarisation – d'autres le feront mieux que nous. Après une longue période de clôture consacrée à réfléchir, à identifier les fonctions, à construire une logique, à ciseler le sens du détail, à actualiser les références, voici venu le temps de l'ouverture et de la mise au monde pour tenter d' « informer » notre temps. Pour le simple plaisir de partager les résultats d'une recherche avec tous ceux qui sont animés par une quête de sens identique et qui pourront confirmer, nuancer, faire prospérer les éléments du modèle que nous décrivons.
La gestation fut longue, certes, mais obstinée, malgré les déceptions et les ruses de l'actualité et des circonstances. Le mûrissement affuté nous a évité toute imprudence hâtive. Transcrire une approche péremptoire de la réalité sans babéliser sur les tréteaux, est une gageure. Nous avons surtout voulu éviter la séduction des frivolités, des mirages indécis des analyses mal étayées et les déguisements divers des approximations racoleuses, les clivages polémiques de la pensée-minute, les querelles toujours amputées d'analyses de fond. Les thèmes messianiques à l'eau bénite n'ont, pour nous, aucune crédibilité. L'ouvrage du temps nous a permis de nous garder de la confusion généralisée, des théologies obscurément traduites, de leurs raccommodages, des mythologies quotidiennes liées au court-terme des illusions renouvelées de l'actualité. La clarté du discours devait être à la hauteur de l'enjeu. Ne jamais escamoter l'essentiel quel que soit l'air du temps.
Nous croyions connaître la Nature, l'espace, le temps, la thermodynamique des flux d'énergies, les forces gravitationnelles, quelques quanta, l'ordre des stabilités apparentes et le chaos des bouleversements qui libèrent l'aléatoire. Mais quel est donc le mystère au cœur des lois de la nature qui œuvre au déploiement de possibles inattendus ?



Qu'avons-nous découvert de si important ? L'exploration de nouvelles voies et de leurs ramifications dans l'approche des lois fondamentales de l'univers nous a permis d'établir quelques thèses centrales qui fondent notre axiomatique et dont voici un aperçu à partir de la métaphore d'une dynamique chorégraphique.

Chorégraphies
Aux XVIIIème et XIXème siècles, l'horloge définissait un monde automate aux mécanismes élaborés, créés par un horloger, grand architecte et ingénieur précis et rigoureux. Ce grand artisan, designer et ordonnateur ingénieux, a conçu d'abord la finalité de l'horloge (donner l'heure avec rigueur et précision) puis il a entrepris de l'inventer, c'est-à-dire de la construire pièce après pièce en organisant la coopération ordonnée, rationnelle, de ses rouages. Le déséquilibre dynamique et constant, l'instabilité continue du système règle le balancier qui donne l'heure en faisant tourner les aiguilles. La machinerie de cette complexité structurée est cachée. Seules les aiguilles se montrent dans leur rotation infinie. Le paradoxe c'est que cette invention survit à son concepteur... L'horloge était une métaphore de l'ordre du monde, de cette machinerie universelle qui évolue comme un automate à la complexité irréductible. Dieu horloger, grand architecte souverain, inventeur, ordonnateur, législateur, a imposé et la finalité de l'horloge-monde et son organisation interne.
Je préfère, quant à moi, la métaphore du ballet, d'un spectacle chorégraphique, d'un concert symphonique, d'une chorale, d'un opéra, d'une comédie musicale, d'un film cinématographique qui passe de l'écrit à l'écran, voire de toute entreprise humaine créative. Non que la différence avec l'horloge soit irréductible mais la nouvelle métaphore ontologique est bien plus précise, tout en étant plus actuelle. Car elle inclut, dans le jeu des possibles, les notions dynamiques de liberté fondatrice de projets et de mutations historiques qui caractérisent des ensembles groupés déterminés.

Tout chorégraphe le sait, un ballet est dynamique. Il repose sur une histoire à raconter, une finalité déterminée, des émotions à exprimer dans un lieu donné, le temps d'un spectacle. Lorsque le maître de ballet ou le metteur en scène constitue ou génère son groupe, il obéit aux nécessités de son inspiration, de son imagination, de ses choix. Il a l'intelligence de sa finalité, sans suivre les préférences intimes de ceux qu'il a réunis. Il engage ceux qui sont capables d'exprimer le mieux sa propre finalité et de former un ensemble cohérent, producteur de sens. Il catalyse les énergies qui, autrement, seraient restées dispersées. Il en potentialise le dynamisme polyvalent puis l'actualise dans une chorégraphie homogène. L'auto-structuration du groupe est intentionnelle et minutieusement élaborée. C'est une science exacte. Les artistes sont perfectionnistes.
Un ballet est une suite ininterrompue d'instants où rien n'est isolé, de fluctuations maîtrisées où tout se transforme sans cesse dans une science des mouvements anticipés et des trajectoires maîtrisées. Toutes les figures de style sont notées, leur fluidité domptée, leur subtilité apprivoisée. Les danseurs élastiques forment entre eux des interactions singulières, électives, sélectives, en déséquilibre constant, dans le cadre précis d'une synergie imposée par la finalité désirée par le chorégraphe catalyseur d'énergies.
Un ballet ne peut fonctionner qu'avec ses satellites immédiats ou éloignés comme les musiciens, ingénieurs du son, électriciens et éclairagistes, décorateurs et régisseurs, costumiers et maquilleurs, les producteurs et leurs ressources financières, l'attaché de presse, l'équipe de communicants, qui, tous, se sont engagés et qui participent à la même aventure. Leurs noms et leurs fonctions sont inscrits au générique. Le public qui assiste aux représentations gravite lui aussi, mais à un autre titre, autour de l'entreprise chorégraphique, en assure le succès ou bien l'échec.
L'irréversibilité du ballet déroule une trajectoire historique unique, malgré sa fragilité, le temps d'une représentation. Tout mouvement des danseurs est concerté, en résonance intime avec la trame de l'histoire contée, déroulée dans un processus articulé, ordonné, de relations en perpétuel devenir. Tout comportement est finalisé dans un espace-temps défini. Le ballet est un système hautement organisé. Le déterminisme dynamique porté par le projet chorégraphique se déroule conformément aux exigences du scénario établi mais reste néanmoins ouvert à des possibles imprévus.
A tout moment, chaque danseur, chaque musicien, garde cependant son identité et son autonomie entière. Chacun est une entité différenciée, douée d'un talent singulier, de la conscience de ses objectifs et de l'intelligence de sa technique. Mais dans le cadre unique d'un spectacle ou d'un concert, chacun joue la partition imposée par le livret et qu'il s'impose de suivre par adhésion volontaire, en fonction de ses capacités. Des incidents imprévus, un instant d'inattention, une chute ou une crampe lors d'un grand jeté, d'un entrechat ou d'une pirouette fouettée, peuvent certes survenir, malgré les automatismes acquis et les échauffements préalables, sans évoquer d'autres incidents indépendants comme une coupure de courant ou un panneau de décor qui s'effondre... Mais, le temps du spectacle, cet aléatoire reste très marginal.
Par ailleurs, pour le spectateur inattentif, d'infimes erreurs de mouvement ou d'interprétation de la part d'un danseur passent inaperçues, notamment au moment de certaines prouesses chorégraphiques, à l'instant furtif d'une transition ou lorsque sont atteints des seuils d'instabilité fugace. Ce sont ces « variables indépendantes cachées », non observables, mais néanmoins liées, le temps d'une trajectoire dans les régions d'instabilité, qui font tout le charme d'un spectacle vivant. Mais ce hasard, accidentel ou solitaire, quel que soit l'enchaînement des causes, comme toutes les collisions discrètes qui peuvent advenir, n'empêchent pas la nécessité organique du projet chorégraphique de se déployer entièrement dans une collusion solidaire de tous les instants jusqu'à la fin de chaque représentation. Les repères textuels, musicaux ou gestuels restent invariants durant tout le spectacle.

Une chorégraphie, durant le déploiement de ses enchaînements anticipés, a-t-elle une influence sur le spectateur voire sur la culture d'une société ?
Rien n'est sans conséquence. Mise à part l'admiration vouée aux danseurs, l'énergie déployée, l'expression formelle et symbolique de la chorégraphie et de la musique qui la souligne ou l'entraîne, provoquent, chez le spectateur dans l'expectative, des sensations certes prévisibles et une excitation que ne saurait susciter une horloge. On ne peut passer des heures à contempler les mécanismes d'une montre, quels que soient sa beauté, son élégance ou le prestige de la griffe de son concepteur, ou à admirer une herbe qui pousse... Le public, dont le chorégraphe a sollicité l'attention, est séduit, il perçoit son intention, l'ampleur de la performance et la profondeur du sens exprimé. Et c'est le succès, aussitôt relayé par les médias. Sinon, c'est le « bide », le rêve qui fait naufrage parce que le projet n'a ni séduit ni convaincu. A défaut de sacre, l'indifférence, pire que l'hostilité, rejette l'œuvre dans les oubliettes de l'actualité. Le verdict, cependant, n'est pas sans appel. Le « Sacre du Printemps » de Stravinsky a été sifflé et moqué avant de finir par trouver son public et une reconnaissance unanime.
Chaque représentation – qui est unique – agit comme un catalyseur, un attracteur, ouvrant un espace infini à de nouveaux sens et à de nouvelles émotions. Elle intensifie notre présence au monde et lui donne un relief inattendu. Déchiffrer un univers à chaque fois inédit nous plonge dans le ravissement et l'enchantement d'un spectacle vivant. De plus, les technologies modernes nous permettent aujourd'hui de le revisiter indéfiniment s'il a été enregistré sur un support numérique et d'en revivre les instants magiques. Les effets de la nouveauté d'une expression entraînent le public vers de nouveaux horizons culturels immédiatement partagés. Une révolution chorégraphique, comme celle qu'a initiée Martha Graham pour la danse contemporaine, continue à porter ses fruits longtemps après qu'elle ait eu lieu, influençant Alwin Nicolaïs, Merce Cunningham, Maurice Béjart, Roland Petit, Alvin Ailey, Carolyn Carlson, Pina Bausch ou Akram Khan et Jiri Kilian...
Sommes-nous, pour autant, autorisés à parler d'entropie lorsque le cycle des représentations prévu est accompli, après qu'elles eussent recueilli les applaudissements mérités et lorsque tous les acteurs finissent par se séparer, leur énergie épuisée par leur performance ?
Le projet a été actualisé sur scène de manière irréversible jusqu'à son terme ultime. Son équilibre temporel s'est développé de phase en phase, d'état en état, jusqu'à son dénouement final. Les comportements anticipés, longtemps envisagés et régulièrement ajustés, ont été respectés, tout comme la régularité de leur fréquence ordonnée. Au moment de leur séparation définitive, au terme du cycle de représentation, les acteurs brisent leur union sacrée et se séparent pour recomposer, ailleurs, d'autres spectacles, jouer d'autres rôles, porter d'autres projets, vivre de nouvelles situations singulières et de nouvelles aventures créatrices de beauté et d'enchantement.

Que représente la scène où évoluent les danseurs ?
L'histoire raconte toujours les fluctuations aventureuses de destins en déséquilibres dynamiques constants, brisant des équilibres apparents ou fragiles. Le statique, d'intensité nulle, ennuie. Les comportements réguliers sont trop prévisibles. Au contraire, dès qu'apparaît un comportement turbulent, chaotique ou contradictoire, l'intérêt renaît. Il donne naissance et sens à des cycles dynamiques d'oppositions dans des espaces d'affrontements toujours à explorer. La fièvre monte. Les crises, aux points cruciaux de friction, provoquent cette instabilité critique, ce « suspense » fiévreux qui nous tient en haleine. Les conséquences des affrontements et de la compétition entre les attracteurs dynamiques se répercutent sur toutes les parties concernées. Tout s'articule autour des relations conflictuelles, au cœur du drame. Les rapports de force dans leurs phases en déséquilibre constant, révèlent le heurt décisif de volontés contraires ou de désirs extrêmes. La tension est soutenue et devient paroxystique. Les déterminismes réactifs des rôles déclinent les épisodes de situations irréversibles, jusqu'au dénouement final.
A la fin du drame où nous a entraîné la spirale infernale des antagonismes, se dissipent les énergies déployées par la tempête et se cristallise un nouvel équilibre. Les chorégraphes Angelin Preljocaj, dans Siddharta par exemple, ou Mauro Bigonzetti dans Caravaggio, maîtrisent parfaitement l'articulation de ces flux d'énergies qui déclinent un sens, construisent une cohérence, racontent une histoire et en métamorphosent les perspectives. Dans le domaine musical, Daniel Barenboim crée le West-Eastern Divan Orchestra qui regroupe des instrumentistes venus de tous les pays pourtant antagonistes du Proche-Orient pour jouer ensemble, entre autres, l'ouverture de La Force du Destin de Giuseppe Verdi. Jordi Savall et Montserrat Figueras, dans une autre veine vocale historique, fondent le groupe Hespèrion XXI et réunissent des traditions Séfarades, Arméniennes et musulmanes qui dialoguent, par leurs chants, autour de la Méditerranée, « Mare Nostrum ».

Résumons-nous. La finalité chorégraphique est préalable. Chacun en conviendra. Elle est conçue par un chorégraphe et exprimée par une trame précisée dans un livret. Le chorégraphe-démiurge, à l'identité affirmée et reconnue, reste maître du ballet. Il choisit en toute liberté ses danseurs et les engage en fonction de ce qu'il attend d'eux. Il crée un groupe restreint dans lequel chaque danseur conserve sa relative autonomie, le temps des représentations prévues. Le chorégraphe, face aux inévitables fluctuations circonstancielles, conserve sa liberté de décision. Ces fluctuations, qu'elles soient acceptées ou contrariées, ouvrent un champ inédit à son imagination. Il explore de nouvelles voies d'expression, saisit toutes les opportunités et déploie tous les possibles promis dans son projet.
Chaque danseur adopte, en toute conscience et en pleine intelligence, des comportements spécifiques, ajustés à la mesure de son talent et de ses capacités, dictés par le chorégraphe. La troupe ajuste et généralise les transformations voulues. La chorégraphie est faite des relations établies entre instantanés dynamiques. Elle est ouverte à tous les possibles tant que le phrasé d'une aventure singulière ne referme pas le sens déployé par le point final. Les degrés de liberté – l'aléatoire – ne s'inscrivent que pour mieux exprimer un projet attractif, clairement défini et identifié, dans un espace de phases déterminé par l'enjeu.
Lorsque le groupe se défait, lorsque le rideau final tombe, d'autres configurations quantitatives et qualitatives s'organisent, sans que ces transformations soient strictement déterminées. Les voies diverses que prennent ces nouvelles configurations ne révèlent finalement que la continuité d'un système cyclique. A chaque nouvelle structure assemblée, s'amorcent de nouvelles conditions « initiales » pour de nouveaux épisodes. Et s'initialise un nouveau rapport de forces pour un nouvel échange d'énergies dans une chaîne d'union ravivée.

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VI - 3 - B - L'expérience personnelle
« Il faut tout faire soi-même pour savoir soi-même quelque chose. »
(Nietzsche)
On ne traverse aucun pont avant d'en avoir rencontré. On ne peut comprendre ce qu'on n'a pas éprouvé par soi-même. L'expérience directe, personnelle, est nécessaire, irremplaçable. Elle est le nerf de preuve qui porte l'évidence indiscutable. Une conviction n'a jamais fait un saint. Il faut la certitude par l'expérience. Expérimenter, c'est se mettre hors d'atteinte des mots, dans l'intensité de l'acte. Vivre exige d'abandonner les sermons et d'obéir aux élans que requière l'intelligence.
Le grand-œuvre de chacun, c'est sa vie. Et tout est voué à la vie. Nul n'apprend que par lui-même, guidé par la nécessité de sa vocation. Chacun possède sa voie à sa mesure - qu'il doit découvrir et parcourir seul. Nul ne peut naître, vivre, mourir à la place de l'autre. Chacun est le champ clos de sa propre expérience. Personne d'autre que soi ne peut défaire ses propres liens. N'est pas homme qui ne l'est pas de lui-même. Chacun est son propre artisan et son propre maître, son propre architecte et son propre ouvrier. Le guide n'est pas en dehors de soi. Les portes s'ouvrent de l'intérieur.
Il n'y a rien à attendre des autres, même de son initiateur. Chacun est à lui-même sa propre connaissance. Le rôle de l'animateur-formateur se limite à dénoncer les obstacles, les impasses qui empêchent la connaissance, à montrer la voie, à préparer. Il enseigne la technique d'approche. Mais comment pourrait-il enseigner à aimer ? L'amour, on le découvre tout seul, par sa propre expérience. Il est individuel dans sa recherche, dans son expérimentation et dans son expression. L'intensité de conscience ne peut s'enseigner.
La quête solitaire est nécessaire. Les réponses toutes faites des autres sont pratiquement sans valeur si nous ne les vérifions pas par nous-mêmes. Le raisonnement d'autrui ne persuade pas. Et tout discours, à trop expliquer, complique l'approche et, s'il séduit, ne convainc pas, dissuade plutôt de chercher à comprendre. Il est illusoire de faire partager son expérience par des mots. L'expérience de vie est intransmissible. On ne peut être initié que par soi-même. Toute évolution est strictement individuelle. Comme le caractère. A chacun de trouver en soi son point d'appui, à s'ancrer en son propre centre. Chacun est son propre découvreur. A chacun d'atteindre ses propres conclusions et de se rendre entier à son épopée. Chacun est son propre témoin, son vivant témoignage, qui fonde sa trace exclusive, son œuvre de vie. Satisfaisant enfin son besoin d'identité dans un monde enfin identifié.
Chacun est un chemin. Mais le chemin au cœur de chacun est unique. Tous les chemins conduisent à cette unique voie, au centre, au cœur, qui réunit tous les chemins, comme le moyeu réunit tous les rayons d'une roue. Ne pas lâcher prise jusqu'à parvenir à la racine.


VI - 4 - CONDITIONS D'ADHÉSION
À L'ACADÉMIE OUVERTE NOVALIENNE
MULTIDISCIPLINAIRE DE RECHERCHE ET D'INNOVATION
ANMRI ( P R O J E T )


L'académie novalienne multidisciplinaire sera ouverte à tous, doués ou surdoués. Sans limites d'âge et, bien entendu, sans distinction de race, de sexe, de métier, de conviction religieuse ou de situation sociale. Aucun diplôme ne sera exigé, à l'image de de cette expérience unique d'Ecole de programmation informatique 42 ouverte récemment par Xavier Niel, entièrement gratuite.
Les qualités humaines, elles, indispensables pour préserver l'homogénéité du projet novalien seront précises. Les candidats, animateurs-formateurs ou étudiants, seront reçus après une rencontre préliminaire avec un responsable. Par ailleurs, lors des stages, des conférences ou des colloques, il faut savoir que le nombre de places sera forcément limité.
Le programme pilote prévu de formation, d'études encyclopédiques et de recherches multidisciplinaires sera d'une durée à préciser. Des stages directeurs spécifiques complets polyvalents seront étalés sur trois mois à temps plein, renouvelables, les cours n'étant jamais identiques. A chaque étape, l'on devra confirmer son adhésion. Sans un minimum de contraintes, tout a régulièrement échoué (Régis Debray). Les seules contraintes que nous admettrons sont l'exclusion de tous les préjugés et a-priori, le respect réel (et non conventionnel) d'autrui, et l'exercice d'une vraie fraternité. D'être élan et lien. Nous demanderons à l'animateur-formateur comme à l'étudiant-chercheur une adhésion personnelle à nos objectifs. Et l'abandon de toute absence de sincérité et de toute restriction mentale. Nous découragerons les paresseux et les malintentionnés.
Il n'y aura pas de livres ou de cahiers à acheter. L'étude sera orale et pratique. Toutes les communications sont diffusées à présent sur Internet. Se référer à nos Blogs de référence. Il suffit d'en télécharger les versions en PDF.
Nous ne préparerons à aucun examen d'Etat, à aucune licence, à aucun doctorat. Et nous ne vendons pas de la fumée. Nous tenterons de donner un sens à la vie. Il n'y a donc pas de diplômes. Donne-t-on un diplôme d'intelligence ? Le seul diplôme valable est le témoignage. Chacun est sa propre preuve. Seule une attestation de stage sera éventuellement délivrée. N'ayant nul besoin d'un équipement complexe, la participation aux frais des stages ou des séminaires sera réduite au strict minimum. En attendant la réalisation du projet d'agora, de forum, d'université libre ou d'académie novalienne, (la désignation n'étant pas encore décidée), des cours ponctuels seront donnés, des stages et des séminaires organisés, là où nous serons invités.
Pour être connus et compris, il est nécessaire de nous faire d'abord entendre. Nous annonçons aujourd'hui notre projet sur l'Internet. Nous en assurerons la diffusion médiatique ainsi que des détails du mouvement d'idées que nous portons, en temps opportun, par tous moyens assurés par le soutien effectif des novaliens.


Le choix est à faire entre les dénominations suivantes :

Agora : Carrefour d'échanges, parvis, place publique...
Forum : Réunion publique, tribune ouverte aux échanges...
Académie : Lieu d'apprentissage ; réunion d'écrivains, d'artistes, de savants...
Université : Etablissement d'enseignement supérieur.

Université ouverte comme l'Université Claude Bernard Lyon 1, qui « a pour missions principales la recherche scientifique, la formation, mais son rôle est aussi le développement de la culture auprès des différents publics... qui ouvre les portes du savoir en « grand », sans limite d’âge, de diplômes, juste pour chaque citoyen qui s’interroge, qui est curieux, qui souhaite apprendre et comprendre le monde qui l’entoure. » (Info sur le site.)

Université populaire comme l'Université populaire de Caen, créée par Michel Onfray. « La première version de l’Université populaire date de la fin du XIXe siècle, à l’époque de l’Affaire Dreyfus. Des professeurs, des intellectuels, des historiens, des écrivains, des philosophes y proposaient des cours gratuits à destination de ce qu’il était convenu alors d’appeler la classe ouvrière. La seconde version vise des objectifs semblables bien qu’actualisés  : démocratiser la culture et dispenser  gratuitement un savoir au plus grand nombre. La culture y est vécue comme un auxiliaire de la construction de soi, non comme une occasion de signature sociale. » (Info sur le site.)

Université libre comme l'Université Libre de Bruxelles : Le 20 novembre 1834, Auguste Baron, dans son discours d'inauguration, définissait l'esprit de l'université libre, fondée par sa fraternelle maçonnique : « Nous jurons d'inspirer à nos élèves, quel que soit l'objet de notre enseignement, l'amour pratique des hommes qui sont frères, sans distinction de caste, d'opinion, de nation ; nous jurons de leur apprendre à consacrer leurs pensées, leurs travaux, leurs talents au bonheur et à l'amélioration de leurs concitoyens et de l'humanité… » (Info sur Wikipedia.)

Université autonome multidisciplinaire comme l'Université nationale autonome du Mexique qui se distingue par son caractère public et gratuit. « En termes d'inscriptions, l'UNAM est parmi les plus grandes universités des Amériques,... occupant la première position parmi les universités d'Espagne, du Portugal et d'Amérique latine selon The Times. Une autre étude de l'université de Pékin considère que l'UNAM est la meilleure université dans sa région et du monde hispanophone. » (Info sur Wikipedia.)

Nous ne saurons entrer en compétition avec ces institutions et le public qui y est attaché. Leur mérite est d'exister et de s'imposer, sur l'initiative de personnalités fortes, innovantes et généreuses. Notre projet est d'ouvrir à tous les publics intéressés un cursus complet clairement identifié et préalablement publié sur nos différents Blogs. Pour l'instant, nous privilégions la dénomination « Académie novalienne multidisciplinaire de recherche et d'innovation » ANMRI. Qu'en pensent nos lecteurs ? Faites-nous part de vos préférences.


La présente communication conclut les communications publiées sur nos trois Blogs qui expriment l'essentiel du programme de référence et les axes de recherche que proposerait l'Académie novalienne :

Le Cantique des Quanta ; (14 communications) :
repérages liminaires : le naturalisme quantique ;
dynamique des relations bio-énergétiques quantiques ;
le biotype humain : son organisation, ses contraintes, son intelligence ;

les relations d'intelligence créative ; (6 communications) :
architectures cognitives et stratégies comportementales ;

les novaliens ; (6 communications) :
l'Académie novalienne multidisciplinaire de recherche et d'innovation...

                                                                                 

Vient d'être publié un des Blogs probablement le plus ambitieux et le plus risqué de notre projet novalien : Il traite des structures économiques de la société. Car nous ne saurons faire l'impasse sur l'un des aspects primordiaux de la réalité sociétale. Relations économiques, démographie, énergies, entreprises, travail, médias, information, territoires, transports, pollution, etc. Nous y apportons, davantage qu'un éclairage motivé, un projet structurel qui suscitera certainement bien des controverses mais aussi, nous l'espérons fortement, une adhésion raisonnée...

ALLIANCES ET UNIONS

PROFESSIONNELLES

LIBRES UNIVERSELLES

Modèle prospectif
de la structure organisationnelle professionnelle
en Unions Libres Universelles de Métier (ULUM)


Nouvelle Charte Universelle du Travail Sociétaire


© Claude Khal