Communication Nov VI
L'ACADÉMIE
NOVALIENNE
MULTIDISCIPLINAIRE
DE
RECHERCHE ET D'INNOVATION
(ANMRI)
RESSOURCES
PÉDAGOGIQUES - VI -
« Mieux
vaut allumer une petite chandelle que maudire l'obscurité. »
Kǒngzǐ
(Confucius)
1
– Intention : L'espace d'intelligence culturelle -
le chantier humain
2
– Projet d'Université ou d'Académie ouvertes sur la pleine
réalité
A
- Objectif : connaissance et expérience
B
- Un cursus complet en continuelle évolution
C
- Ouvertures : Lever les voiles D
- Etapes à parcourir
E
- Les animateurs-formateurs
3
- De l'intention jusqu'à l'expérience
A
- L'intention B
- L'expérience personnelle Rappel
4
– Projet (conditions d'adhésion)
Liens
Ce
texte a été profondément remanié et simplifié, les scories,
redondances et quelques naïvetés éliminées. J'apparais moins
comme un surdoué s'adressant à d'autres surdoués, et plus
peut-être comme un candide décalé, voire légèrement mégalo,
audacieux ou présomptueux, qui ne craint ni la désinvolture
ambiante ni les inévitables résistances ni les difficultés
paralysantes...
Je
m'appuie sur un rêve herculéen en apparence : apporter ma
pierre encyclopédique à l'édifice de l'enseignement scolaire et
universitaire dans les pays francophones d'abord (Suisse, France,
Canada, Belgique, Luxembourg, Liban, Sénégal, Mali...) afin que
nombre de jeunes intelligences ne reste pas à l'écart des sciences
et des cultures dynamiques, des évolutions sociétales et des
innovations les plus prometteuses.
Et
cela avant d'autres projets ambitieux qui paraîtront encore plus
audacieux mais bien nécessaires, notamment dans le domaine
économique, et qui feront l'objet d'un autre Blog. L'objectif reste
le même : Cultiver l'espace d'intelligence, de recherche,
d'innovation et faire du chantier humain un chant choral. J'en prends
le risque.
CK.
(2014).
L'ESPACE
D'INTELLIGENCE CULTURELLE
LE
CHANTIER HUMAIN
Nous
traçons un sillon. Par la dynamie novalienne, dégager le comment et
le pourquoi. Qui es-tu? D'où viens-tu? Où vas-tu? Et
pourquoi? Comment naître à l'homme, sauvegarder l'identité
humaine, apaiser l'angoisse et surmonter la mort ? Et par le comment,
de plus en plus à notre portée, tenter de saisir le pourquoi. Sans
incantations.
Notre
dessein est de fonder des hommes inconditionnellement libres et
souverains. Qui reconnaissent par eux-mêmes leur identité, leurs
talents, leurs exigences, et qui acquièrent leur pouvoir d'être
causes, responsables du règne humain et de l'univers.
Le
relèvement passe de l'avoir à l'être, des limitations à la
libération et de la libération à la liberté, de la confusion à
l'art, des sociétés déstructurées à une société à solidarité
organique, de l'opposition de solitudes amères dans
l'indifférenciation à la coopération constructive en une fratrie
solidaire universelle, de la dispersion à l'union. Enfin s'ouvrir à
toutes les clartés et recouvrer son intentionnalité - sa finalité.
La mise à fleur est une pratique de la perfection. De la fleur au
fruit, notre pari sur l'homme. Nous ne faillirons pas à la mission
de notre vrai nom.
Afin
de commencer à ôter les épines de la rose, nous nous devons
d'abord de communiquer une culture de l'expérience naturéelle.
L'académie novalienne est une des voies de communication que nous
sommes appelés à suivre. Car « avant
de pouvoir faire l'œuvre, il est nécessaire de parfaire
l'ouvrier. » Le monde est fait non par les autres
pour les autres mais par nous et pour nous tous. Nous sommes tous
infiniment responsables. Nous n'existons jamais exclusivement pour
nous-mêmes mais pour toute l'humanité, pour tout ce qui est vie.
Comme
dans les mythes anciens, nous avons « retrouvé les parties
du corps assassiné et découpé en morceaux, et nous avons pu en
reconstituer l'intégrité. » Comment, dès lors, ramener ce
corps à la vie ? Car il ne s'agit pas de rapiécer mais de
renouveler. Le monde n'est-il pas las des divisions et des
rapiéçages ? Faisant converger tous les itinéraires partiels
dans une rencontre que nous espérons décisive, nous proposons une
voie existentielle unifiante, établissant les fondements d'une ère
dynamique d'intelligence et, osons un mot si malmené, de fraternité.
Au seuil du grand cycle à venir, la clé socio-culturelle que nous
proposons apporte une assistance active. Ce levier pour une
culture verticale à vocation universelle se pose au-delà des
rivalités idéologiques ou religieuses, et sans limites
géographiques ou temporelles. C'est un des rares portiques
rationnels qui ouvrent sur un futur voulu d'intelligence.
Comment
sortir des impasses éthiques, économiques et culturelles et renouer
avec un devenir assumé constructif ? Notre tache ouvrière
existentielle, notre grand dessein, est d'initier une révolution
vraie fondamentale - autre qu'un renversement aléatoire de classes
ou une simple ré-orientation idéologique ou économique. Mais
pouvons-nous réussir, à l'aide de nos seuls écrits, à réaliser
nos idéaux ?
Nous
ne pouvons accomplir la tache qui s'impose à nous - aventure
exaltante entre des abîmes - qu'en agissant au niveau fondamental du
comportement éthico-culturel. En posant la nécessité d'un fond de
valeurs communes qui relient les générations et en le faisant
ressortir en chacun au bout d'un long voyage de découvertes et
d'expériences uniques. C'est pourquoi notre objectif immédiat est
de rendre notre programme encyclopédique d'études et de recherche
accessible à la plus large audience, d'abord afin de larguer un
passé souvent érodé par de multiples errances pédagogiques, et de
renouveler l'expression de la renaissance, avec les outils
d'aujourd'hui, des hommes et des femmes d'intelligence qui
recréent la vie en artistes. En maîtres-d'œuvre.
Utopie ?
Et alors ? Il serait interdit de rêver, de chercher à
améliorer le destin de chacun et le sort de chaque communauté
humaine ? En ce début du XXIème siècle, comment ne pas
constater les transformations, notamment technologiques,
architecturales, relationnelles et sociétales, bénéfiques ou
maléfiques, accomplies depuis l'aube de l'humanité ?
On
est passé de l'invention des graphes à la sculpture ; des
fresques anonymes à la peinture signée ; de la calligraphie à
l'imprimerie puis au numérique ; du cheval et du chariot à
l'automobile et à l'avion ; de l'image figée à l'image
animée ; du cinéma à la télévision universelle ; de
l'artisan à l'artiste créatif ; de l'évènement ponctuel à
l'évènement immédiatement partagé ; de l'abolition de
l'espace à l'abolition du temps grâce à la circulation des
informations ; de la séparation des cultures, des langues et
des savoirs au partage instantané des connaissances ; de la
lenteur des jours et des nuits à la vitesse des échanges ; du
cercle familial aux réseaux sociaux ; de la religion unique et
des mythes au mysticisme social laïque ; de la relative
cohésion communautaire solidaire à la dispersion solitaire dans un
village global, chacun devenant son propre joyau et sa propre fin...
Pour
autant, le temps des Académies est-il mort et définitivement
enterré dans les plis du passé ? Peut-on en imaginer une
renaissance étendue à l'échelle universelle grâce au numérique ?
Un tel projet est optimiste par nature. Il repose sur les initiatives
individuelles des chercheurs de vérité.
Nos
exigences fondamentales
Tout
est-il vraiment à refaire ? Il y a plein d'initiatives
passionnantes. Essayons de les regrouper. Ce que je veux est clair.
Transformer l'homme en ses racines est impossible, comme je l'avais
cru à l'adolescence. A l'âge de la maturité, je voudrais seulement
qu'il se découvre en son essence, qu'il découvre sa qualité
d'être. Naissance à soi-même avant la naissance publique, aux
autres, par l'exercice d'une compétence, d'un métier, d'une
volonté. Qu'il sache d'abord qui être. Comment
devenir soi-même. Et pourquoi donner vie. Qu'il se recrée tout
entier, en artiste, corps, intelligence et relations. Et qu'il
éprouve la joie, non le contentement. Dans le plus grand respect
d'autrui. Qu'il devienne cause, origine. Et qu'il se grandisse, homme
total, complet, aux potentialités infinies. Qu'il renaisse à son
œuvre naturelle constructive et qu'il aille jusqu'au bout des
humaines possibilités.
Et
par l'avènement de cet homme maître-d'œuvre, pouvoir enfin
assembler et construire la matrie unique, la vie. Remplacer les
autorités arbitraires et arbitrales par l'autorité de la
compétence, chacun réalisant ce qui le fait le mieux, au sein de
l'organisme universel. Avancer dans la voie des progrès - tout
progrès qui est liberté et non pas chaîne améliorée
d'oppressions. Et, sans mépriser le passé dont on est issu, le
dépasser. Et gagner la dynamie de l'intelligence. Les autres parlent
de gagner des compétitions ou des guerres avec le sang, l'argent,
les bombes ou le fusil. Nous, nous voulons gagner la paix par la
dynamie de la lucidité, de l'amour, de la fraternité, de
l'intelligence coopérative. Re-muer ainsi le monde.
Nous
ne voulons pas de demi-mesures mais une solution globale optimale. À
partir de l'individu et vers la société. Et à partir de la société
vers l'individu. Tout changement se fait de l'intérieur, certes.
Mais aussi au niveau des structures socio-économiques. L'éthique et
le culturel soutiennent l'économique autant que les structures
bio-économiques soutiennent le profil éthique-culturel. La solution
est une, qu'elle soit au niveau individuel, strictement personnel, ou
bien au niveau social, collectif.
Jonction
avec soi-même et alliance solidaire avec tous les autres.
Enracinement et acte communiel. Etre élan et lien. Se vivre
un, unique, avec
tous les autres, frères en humanité et différents, reconnus et
estimés comme tels. Tension vers l'unité dans les conditions
concrètes d'existence. Pour une association symbiotique de personnes
mues par leur propre autorité, regard aiguisé suivant leurs propres
exigences et les exigences de la collectivité en fonction des liens
de nécessité. La survie humaine n'est-elle pas à ce prix ?
Le
groupement des Novaliens que nous appelons de nos vœux ne se veut
pas une organisation mais un mouvement du cœur et de l'intelligence.
Un mouvement informel, un groupe fraternel qui ne vise qu'à élargir
les frontières de la fraternité. Et qui, comme toute notion
fondamentale, se développe d'abord, nécessairement, en dehors des
institutions socio-culturelles confortablement assises et qui, de ce
fait, stagnent parfois trop longtemps dans des pratiques dont le
confort et le classicisme pourraient constituer autant de résistances
à surmonter. Nous sommes inconnus, mais aisément reconnaissables à
nos qualités et à nos idéaux. Mais notre preuve, ce n'est pas à
nous de la démontrer. Désormais, nous n'avons plus besoin de rester
ignorés. Et nos paroles et nos écrits vont toujours là où ils
doivent aller. Et nous sommes sûrs d'être écoutés et soutenus.
L'Internet est un formidable outil de diffusion.
Sommes-nous
les derniers humanistes ? Notre perspective constructive relève le
défi d'une situation critique. Notre rôle-charnière, contre tous
ceux qui réquisitionnent les libertés et les intelligences, est de
pourvoir enfin à l'exigence d'un vécu de plénitude. Avant que la
Terre ne devienne irrémédiablement un gigantesque asile
d'analphabètes manipulés et d'aliénés irradiés par leurs
multiples incohérences et leur mutuelle paralysie dans un univers de
concurrence impitoyable, sans idéal et sans perspectives.
C'est
dans un monde profondément perturbé mais porteur d'immenses
promesses que nous terminons ces lignes. Notre œuvre d'ouverture
qui, nous en avons conscience, amorce le vingt-et-unième siècle,
sera-t-elle un cri sans échos, une œuvre sans conséquence ? Ou
bien la base unifiante qui dépasse tous les dogmatismes aux contenus
contradictoires, vers l'émergence d'une culture novalienne ? Ce
projet est-il insensé ?
Il
s'agit avant tout de fonder une exigence éthique et culturelle
avec des prolongements nécessairement politiques et économiques.
Mais, qu'on le sache, nous ne cherchons pas à alléger la misère
par la charité et la sécurité publique, à soigner les blessés de
la vie et les accidentés, d'autant plus que des associations
d'entraide, des mouvements humanitaires ou politiques, accomplissent
dans tous ces domaines un travail remarquable. Nous ne cherchons pas
non plus (car bien d'autres organisations s'attellent à cette tâche)
à corriger les imperfections des systèmes ; à apaiser les
exigences par un réformisme de bonne volonté ; à améliorer le
sort des travailleurs par des libéralités ; à diminuer les
inégalités en étendant ou éliminant certains privilèges ;
en diminuant la durée des journées de travail ou en élevant les
salaires; à tempérer les dynamismes ; à adapter les individus à
une société basée sur l'avidité, le profit et la lutte de tous
contre tous... Ce serait masquer la crise et ses fondements réels,
cautionner l'aberration et résorber les luttes. Ce serait de la
complaisance, de l'hypocrisie et nous contribuerions indirectement à
la perpétuation des modes de relation désaxés. Et nous passerions
à côté du but que nous nous sommes fixés et de notre perspective
constructive, c'est-à-dire l'avènement d'une société plurielle
coopérative universelle.
Sommes-nous
de naïfs utopistes, parce que nous refusons d'hériter des malheurs
superposés, de gémir, de maudire devant la faillite des espoirs, et
parce que nous prenons le risque de faire face et de faire acte
d'éleveurs et de dynamiseurs ? Nous qui refusons l'abêtissement
de masse, les vipères et les vampires, l'extorsion valorisée, les
mémoires dispersées, l'histoire démentielle et toute solution
suicidaire à laquelle conduisent les contraintes vides de sens ; les
antagonismes superficiels désagrégeants, 1'apologie de la
dégradation, le dérisoire, le sordide ; la falsification de la
vie et de l'action, l'irrationnel mystifiant, la débilité des
phraséologies vides, entravant la vie, les discordances
infantilisantes, obligeant à régresser ; les structures
d'exploitation, d'asservissement, les intimidations
institutionnalisant l'irresponsabilité ; tout despotisme
intellectuel, politique, brisant toute maturation, toute fierté ;
les absurdistes et les sociétés nihilistes qui paralysent les
élans, ou inquisitoriales qui rationnent la liberté en chosifiant
les individus comme pièces diversifiées interchangeables et
rejetées dès qu'ils ne peuvent plus servir; les sociétés de
déjection ; l'abattage de la vie, des sources de vie ; l'inanimé
industriel qui couvre le végétal nourritiel, les chaînes
alimentaires corrompues ; les ridicultes télévisés; l'art
séquestré et l'esprit irradié...
L'homme,
pour nous, n'est pas un vain mot perdu entre les maux dans un
brouillard qui le déporte sans cesse vers des exils renouvelés.
Mais voué, comme il l'est actuellement, à l'illogisme, entouré de
hasards subis, la vue nourrie de béton, de fer et de bitume, l'ouïe
de discordances, l'odorat de smog, quel avenir lui reste-t-il à
ouvrir - s'il ne réagit pas, maintenant, à l'absurde ? Nous
contrarions les coutumes établies de vol et de viol - quels que
soient les termes par lesquels on essaie de masquer cette réalité.
On nous diffamera peut-être parce que nous dévions des voies
conventionnelles établies. Nous savons pertinemment qu'il est plus
facile de détruire un atome qu'un préjugé. En allumant notre lampe
dans l'obscurité, nous avons risqué l'assaut des moustiques.
Qu'importe ! Nous avons fait ce que nous nous devions de faire,
appelés par la nécessité du moment.
Il
est impossible de parvenir rapidement à un résultat tangible avec
un but comme le nôtre. C'est pourquoi nous ouvrons déjà, au sein
de notre projet d'académie, deux voies de réalisation
complémentaire.
La
voie individuelle, solitaire, et la voie sociale et économique,
la plus solidaire possible. La voie individuelle passe par la
connaissance intime, personnelle, de l'être-là, ainsi que par
l'expérience de la réalité dans ses multiples expressions. Car
nous estimons que tant que l'individu ne connaît pas la nature et la
structure de la réalité, de sa propre réalité, il ne peut être
absolument libre de choisir une voie ou simplement de décider de son
destin. Et notre rôle est justement de faire découvrir cette
réalité bio-logique et d'accroître l'intelligibilité et
l'ouverture au réel, la culture - et de faire passer de la
libération à la liberté.
Quant
à la voie de la solidarité économique active, elle passera
par l'apprentissage de la coopération organique opérationnelle au
moyen des Unions de métiers, des entreprises et des coopératives
qui y sont affiliées. Réunissant ainsi en un unique processus,
l'expérience aussi bien individuelle que sociétaire et la vitalité
unitaire. Ce sera l'objet d'un Blog séparé et des
communications ultérieures consacrées aux structures économiques
universelles.
Le
plan précède la construction. Entre l'impulsion du passé et
l'attraction de l'avenir novalien, s'engage, en nous tous, par nous
tous, pour nous tous, le devenir constructif de l'homme enfin maître
de ses pouvoirs de réalisation.
OUVERTES
SUR LA PLEINE RÉALITÉ
Ceux
que nous nous proposons d'atteindre en cette première étape sont
les étudiants et chercheurs (des surdoués ?) de tous âges à
travers une académie ouverte novalienne. Précisons tout d'abord
que nous voulons notre académie, non pas une citadelle, une
institution ou un club confiné en un lieu déterminé. Mais un
espace, un campus ouvert sur la pleine réalité. Servant
d'appui à tous les espaces. Un centre de polarisation
socio-dynamique ouvert dans une perspective d'accueil, de recherche
et de construction. Un chantier ouvert qui polarise et stimule tous
les efforts de recherche, un centre de perfectionnement et
d'excellence, un foyer, une cité-foyer de culture, un relais, et le
point de bifurcation de nouvelles orientations. Un tel mouvement est
appelé à relier, unifier l'épars, attentif à toutes les
dimensions humaines.
Ce
que nous voulons c'est stimuler l'intelligence du réel par la
connaissance intellective, l'affermir par l'expérimentation unitive
et la perfectionner par le rayonnement unitaire - la preuve. C'est
tenter de faire passer du corruptible à l'incorruptible. De
provoquer la levée du jour en chacun afin que chacun puisse réaliser
son devenir. C'est réunir la pensée occidentale cristallisée en
concepts, l'intellectualité purement rationnelle qui analyse et
définit, à la poésie orientale, entière lucidité à
l'instant-éternité, qui vit l'expérience relationnelle sans
éprouver le besoin de tout définir. Il n'y a pas d'opposition
irréductible, mais une complémentarité nécessaire à
l'ouverture... C'est enfin relier l'homme à ses sources, à sa
Terre, à son devenir. Le fonder acte de vie.
Il
s'agit donc d'une mise au clair. Le cheminement que nous proposons
crée la possibilité pour chacun de retrouver son intégrité, de se
recréer, de revivre son humanité et de renaître homme. De fœtal
(contenu, agi), devenir matriciel (contenant, re-créateur). Devenir
je. Etre entier. - Là où commencent l'acte de la
liberté et la prise de possession de soi et du monde, c'est-à-dire
l'ouverture à un devenir maîtrisé.
La
voie proposée n'est pas un état, mais une dynamie - qui ne se
détache jamais du concret. Lorsque, par exemple, nous ouvrons les
symboles, nous nous plaçons dans la plus large perspective. Et
lorsque nous enseignons la sacralité de la pensée, du corps, de
tous les organes, leur pouvoir, leur beauté et leur
perfectionnement, c'est, précisément, en fonction de leur utilité
dans la quotidienneté immédiate. La voie proposée est une
expérience culturelle intégrative et non réductive. Elle réunit
et non pas coupe et sépare. Communion totale de l'homme à la vie.
Pour refaire la cité humaine, il ne suffit pas de vouloir changer
l'homme et ses institutions, il est nécessaire d'agir - en se
fondant sur un sens du réel entièrement vécu.
L'étudiant
n'a rien à perdre et tout à gagner : Essentiellement une
féconde présence à soi et au monde. Privilège unique de la
connaissance expérimentale unitive. Par cette expérience culturelle
de compréhension de sa relation au monde, relation personnelle,
actuelle, immédiate, et de la saisie complète intégrante du
général et de 1'essentiel, 1'étudiant vit son être-là. Il vit
une expérience d'intelligence au cœur du temps. Et il ne se pense
plus comme prédateur mais comme un co-gestionnaire du destin
biologique universel. C'est tout simplement une question d'ouverture
à l'intelligence de la réalité et de survie. Puis, libre de tout
ce qu'on lui prescrit ou communique, il en tire les conclusions.
Après avoir suivi notre parcours pédagogique, il devrait pouvoir
être capable de se poser les questions cruciales et savoir y
répondre. Chacun à soi-même par soi-même s'initie. Ce qui
est rarement abordé par l'enseignement classique...
L'organigramme
suivant (Figure 226) explicite clairement notre projet - qui porte
sur la réflexion, l'expérience directe des valeurs et la création
artistique. Expérience culturelle unifiant le théorique et la
pratique concrète, sans fractionnement d'aucune sorte et qu'un
livre, quels que soient la qualité et l'intelligence de son auteur,
ne peut seul transmettre.
La
Réflexion
|
La
Connaissance
|
(le
Vrai)
|
⟺
|
Le
Vouloir
|
L'Intention
dynamique
|
⇅
|
⇅
|
||||
L'Expérience
des valeurs
|
L'Ethique
|
(le
Bien)
|
⟺
|
Le
Savoir
|
La
Formulation
|
⇅
|
⇅
|
||||
La
Création
|
L'Art
|
(le
Beau)
|
⟺
|
Le
Métier
|
L'Expression
|
La
connaissance des lois universelles est indispensable pour transformer
les énergies en travail. L'utilisation d'un outil implique la
connaissance préalable des lois qui conditionnent toute méthode de
recherche et toute application. Ainsi proposons-nous, d'une part, la
connaissance des universaux (des absolus), élevant chacun par la
réflexion au maximum des possibilités de l'intelligence,
satisfaisant pleinement la logique rationnelle, quoique par une
nouvelle orientation du regard scientifique ; et, d'autre part, la
reconnaissance de la validité par la pratique, l'entraînement
expérimental, les modalités d'application universelle, les
vérifications effectives, suivant des normes tracées ayant fait
leur preuve, ou bien des voies à découvrir prudemment, suivant un
axe de recherche précis et dirigé - avec le minimum de risques. Il
est nécessaire de bien observer un code pour arriver sans dommage à
destination.
Le
projet novalien complet se veut d'envergure universelle. Il ne
propose pas des dogmes ou des affirmations doctrinales invérifiables,
un système spéculatif, une inquiétude en plus, mais une
réalisation vivante, un art de vivre, une sagesse dépouillée de
tout litige religieux, une culture authentique, une quiétude, une
sérénité. Et qu'on ne doit pas chercher très loin, mais au plus
profond de soi, de tout son désir tendu vers l'essentiel. Découvrant
progressivement que tout est partie d'un seul organisme universel,
qu'il n'y a qu'une société unique, la Nature.
Nous
ne sommes pas des propriétaires d'opinions dogmatiques que nous
cherchons à faire partager de gré ou de force. Ce que l'on trouvera
chez nous, ce sont plutôt des idées dynamisantes (évitant autant
que possible les opinions inopérantes ou intolérantes), des idées
efficientes, exprimées ou latentes, souvent in-exprimées en chacun.
Et que nous avons pu formuler en clair pour la libre disposition de
tous en cette nouvelle ère d'ouverture sur l'espace d'intelligence
grâce à l'internet.
Notre
propos n'est pas une création individuelle ex-nihilo. Qui
peut d'ailleurs prétendre tout inventer ? Un homme, aussi solitaire
et clairvoyant qu'il soit, exprime la rumeur au fond de tous les
hommes, solidaire du vœu intime de son époque.
Nous
ne cherchons pas, d'autre part, à nous mettre en vedette. Le monde a
trop souffert des vedettes, bien que cela soit humainement
inévitable... Nous aidons à poser des questions. Et des
questions de plus en plus pertinentes dans la découverte de la
naturéalité. Afin de passer du point d'interrogation (?), du
cercle, au signe d'affirmation vécue, à la verticale élevée au
centre du cercle maîtrisé (⥉).
Notre
synthèse novalienne s'appuie sur notre modèle quantique théorique,
(se référer à notre blog :
http://cantiquedesquanta.blogspot.fr/),
utilisant puis dépassant l'héritage cognitif, concertant les
connaissances, surmontant les ruptures apparentes. Elle ne peut,
pensons-nous un peu naïvement, que rallier les suffrages. Et tout
conflit qui surgirait ne serait pas un conflit entre intelligences,
ni même entre intelligences et ignorances, mais entre refus obstinés
de toute intelligence basée sur des faits que nous pensons,
aujourd'hui, irrécusables. Il n'y a de chaos que dans l'imagination
désorientée d'analphabètes craintifs, et d'obstination que dans
les esprits qui se sont imposés des œillères, des bornes et des
cloisonnements illusoires. Mais la réalité humaine est autrement
plus riche d'intelligences actives qui, toutes et en tous temps,
séduisent par leur dialogue perpétuel à travers les siècles, de
la plus haute antiquité jusqu'à nos jours.
Les
lois de la vie existent. Elles sont réelles, que nous l'admettions
ou pas. On ne peut les nier, les écarter d'un haussement d'épaules
ou les modifier à notre gré. On peut uniquement les découvrir, les
comprendre, travailler avec, les utiliser. Nous parions sur
l'intelligence des hommes. Mais on ne gagne pas tous les paris. Et
l'homme est mu avant tout par ses émotions, ses désirs et sa
volonté de pouvoir pour imposer ses a-priori. Et certains se
paralysent en intimidant ceux qui dépassent leurs horizons normatifs
et conventionnels. Le conformisme est un confort que peu de gens
cherchent à dépasser. Toute nouvelle aventure intellectuelle,
quelles que soient ses dimensions, suscite inévitablement une
appréhension, voire une panique irraisonnée, les certitudes du jour
risquant de devenir caduques.
Nous
ne voulons pas de la crédulité ou d'un savoir qui serait un croire
travesti, une auto-duperie, une élucubration de plus. Mais un effort
de clairvoyance et d'intelligence. Nous demandons instamment de ne
rien accepter sans en éprouver par soi-même la validité. Nous nous
soumettons à l'épreuve de la réalité. Si nos thèses sont
valides, c'est qu'elles doivent résister à toute confrontation avec
les faits. Sinon, elles doivent, bien sûr, être révisées et
dépassées. Ce sera la tâche continuelle des ateliers de recherche.
Nous
avons rallié le réel strict et ses lois vérifiables. Nous n'avons
ainsi d'autre allégeance qu'à la réalité analysée sans détours
imaginaires. Par cette allégeance au réel, nous nous trouvons être
nécessairement au cœur de toutes les philosophies, et être leur
aboutissement en sagesse de vie. Notre enseignement encyclopédique
reflète, sans doute, le substrat commun à toutes les grandes
doctrines philosophico-religieuses, l'orthodoxie que les
superstructures théologiques revêtent plus ou moins grossièrement
et surchargent du fatras des croyances organisées, le lierre
finissant par étouffer le tronc qu'il étreint. Nous remettons les
connaissances philosophiques à l'école expérimentale notamment de
la Physique quantique et de la Biologie pour une culture plus riche,
plus dynamique.
Notre
démarche est une élucidation rigoureuse du réel et de ses lois.
Avant l'expérience strictement incontroversable et qui est au-delà
des processus intellectuels cumulatifs, notre démarche décrit la
réalité par une procédure rationnelle et une formalisation
axiomatique de synthèse, unissant diverses disciplines. L'univers
n'est pas une construction arbitraire et l'homme a un besoin absolu
de savoir et de maîtrise.
Notre
ensemble de données, lu, testé, validé à la lumière des
connaissances scientifiques les plus récentes, élimine autant que
possible toutes les notions vagues ou incertaines. Un raisonnement
spiraliforme fait découvrir progressivement la structure essentielle
de l'Entier naturel, l'unicité du Tout-Être, son harmonie. Tout
résultat y est un prélude. Et tout s'engendre logiquement, le connu
mesurant le non-encore connu. C'est pourquoi notre démarche logique,
aussi complète et harmonieuse que possible, nous pouvons la
considérer comme une étape décisive, valable pour tous, identique
à elle-même dans toutes les circonstances de la vie et n'ayant
d'autre allégeance que l'allégeance au réel et à ses lois
dynamiques.
Notre
visée socio-éthique culturelle nous oblige à la tâche de faire
lire tout 1'homme par un programme d'études encyclopédique et de
recherche multidisciplinaire global que nous voulons hautement
qualitatif, palliant aux carences de la plupart des établissements
actuels. Nous offrons des voies précises pour faire face à tout ce
qui concourt à diminuer l'humain, à banaliser ses facultés
perceptives, à le dégénérer, à l'asservir, à le lasser, à le
niveler sensuellement, intellectuellement, relationnellement...
Ouvrant ainsi l'accès au réel par une élévation permanente du
niveau cognitif et par une maîtrise sans cesse accrue de son
destin ; et initiant à un mode de perception du monde par un
effort original de concentration dans l'exploration des sensibles, à
partir des outils psycho-somatiques, et sans jamais limiter le champ
des expériences. Satisfaisant ainsi aux besoins prioritaires de
connaissance afin d'enrichir de présence et « d'épanouir
tout l'homme en chaque homme ». Epanouir corporellement
et sensoriellement, en développant l'acuité sensorielle, en
déterminant les champs et reculant les seuils. En donnant sens et
vie à chacun de ses gestes sans se laisser piéger par leurs
limitations. Epanouir mentalement - imaginativement et
intellectuellement. Et épanouir affectivement, en se vivant lien,
car il n'y a aucune réelle rupture dans le tissu qu'est la vie,
entre le biologique et le social, le culturel et l'économique,
l'individu et la société...
Renforçant
ainsi l'effort intellectuel par une discipline méthodique, un effort
systématique de raisonnement logique et de synthèse, appuyé sur
des schémas rigoureux d'interprétation symbologique. Renforçant
1'ampleur des connaissances par la transmission délibérée d'un
ensemble de connaissances techniques précises. Renforçant
1'intensité des expériences, écriture en pleine chair du réel,
par l'initiation à la découverte des valeurs, notamment de la
valeur personnelle, et à la découverte de ses objectifs afin de
provoquer la créativité et ré-enraciner chacun en son identité.
Sous l'apparente diversité, nous suivons une rigoureuse continuité
de pensée et d'intention.
Et
ce, par un dynamisme d'animation et de guidage pertinent.
L'animateur-formateur étant un catalyseur et un coordinateur,
jamais contraignant, des énergies, des responsabilités et des
intelligences. Il donne les clés qui ouvrent les portes - de
l'intérieur. Et telle clé pour telle serrure. Il explique la
manière de s'en servir, le comment, le pourquoi et à quel moment.
Tout un travail d'intériorisation afin de bâtir en soi un nouvel
homme. Et d'être tout art - fondement indispensable à toute
construction solide ; et un travail d'intériorisation,
d'architecture, afin de bâtir autour de soi une nouvelle société,
ouverte à l'intelligence du monde.
Avant
son réveil à l'intelligence de l'Univers, l'individu s'agite, sans
finalité. Tout lui arrive. Il ne contrôle pratiquement rien. Il
passe, sans trop savoir ce qu'il veut ou ce qu'il fait. Après son
éveil à soi et au monde, il devient cause - constructeur
dynamique, artiste. Maître d'œuvre. Et chacun selon ses talents.
Le
changement est qualitatif. Rien ne naît jamais spontanément. La
qualification introduisant à un nouveau statut est toujours
progressive. Le cheminement est graduel. La graduation est nécessaire
On ne construit pas une maison en un jour. Et un enfant met neuf
mois pour se former. Et il faut lui apprendre à marcher avant de lui
apprendre à courir. Le passage d'un état à un autre est
progressif. Un peu de lumière éclaire ; trop de lumière éblouit
et paralyse.
Et
pour gravir graduellement les étapes des différents modes de
connaissance que nous proposons, il faut au préalable maîtriser
chacune des étapes. Car il ne s'agit pas de leçons vite assimilées.
Et il faudrait avancer de soi-même, par soi-même, sans jamais être
continuellement poussé à s'investir.
Les
paliers. En bref, il y en a quatre, résumés par les catharsis
du dépouillement et de la re-création :
1)-
La mise en question;
2)-
La mise à nu du visage, du regard;
3)-La
mise à l'épreuve;
et
4)- La mise en acte, en vie.
Plans
progressifs, découlant les uns des autres.
Les
premières étapes sont celles du nettoiement, de l'expérience
purgative, de l'autopsie. Soit se décanter, se dépouiller de
son ancienne peau, se démembrer, afin de se retrouver et de renaître
intégré et intègre. La voie purgative qui défait, dénoue,
démêle, creuse, met à nu, débrouille les fils, afin de ressortir
le vrai visage et de le mettre en beauté ; vider le plein
parasitaire et remplir le vide d'essentiel. De la traversée des
enfers afin de se relever de la futilité. Du renoncement à
1'orgueil vain, de la libération des charges, des attachements et
des identifications parasitaires, superflues, pour se fonder et se
fondre, uni, élan et lien. Tomber les œillères et braver le noir
des fumées et la stupeur d'être pour pouvoir s'élever et jouir de
la vie en pleine lumière.
Puis,
par la mise à l'épreuve, aller de l'extérieur vers
l'intérieur. Se mobiliser entièrement cause de soi - et non
s'immobiliser sur les fronts des défaites. Se caractériser. Se
responsabiliser. Voie d'apprentissage et d'ouverture, déploiement
sans engorgement dans l'espace d'intelligence intellectif et gestuel.
Suivie de la voie de compréhension totale, unitive.
Et
enfin, la voie actionnelle, la re-création de soi afin de
rayonner sa parfaite intégrité. Faire de sa vie une œuvre d'art
dynamique. L'héroïsme est de se vivre art et poésie, non pas
de mourir objet stupide. Et le vrai enracinement en son centre
désaliène de tout, sauf de sa nécessité. Passer de la
compréhension du comment et du pourquoi à l'expérience du comment
et du pourquoi, dépassant le carcan des définitions. De l'amour et
de l'intelligence en bouton, en fleur, en fruit qui sème les
graines. Un connaissant ne s'endort jamais sur sa vertu.
Chaque
étape nécessite un travail déterminé pour faire éclore en chacun
une conscience d'être particulière, chaque exercice ouvrant à un
plan dynamique de conscience. Ces plans de conscience ne sont pas des
lieux à visiter ou à acquérir, mais des liens à vivre. Et ils ne
peuvent être perdus.
Les
exercices sont des sentiers. Ils sont multiples mais conduisent tous
à un but unique. S'intégrer cause de soi et racine nouvelle du
monde. N'en dédaigner aucun. Et utiliser le raisonnement n'est
pas nécessairement rester dans les impasses. Toute expérience
conscientielle ouvre un champ différent - avec ses limites propres.
L'expérience fusionnelle, elle, ineffable, personnelle, dépasse le
pouvoir de rationalité et on trouve, en elle et par elle, sa propre
joie. Comme l'amour, elle s'intègre et ne s'explique pas. Elle ouvre
à la mise en acte, à l'art.
Entreprise
de fondation, de nouaison, en une progression spiraliforme, allant du
ballotage périphérique vers le centre et, de nouveau, du centre
retrouvé à la périphérie maîtrisée. Chaque étape est un
commencement et une fin. Il n'y a pas de raccourcis. Le
mûrissement humain est différent du mûrissement du fruit sur
l'arbre. Il nécessite un travail personnel, un cheminement culturel
précis. Et il n'y a pas de victoires à gagner. Seulement une
dynamie à faire éclore. D'une graine oubliée négligée, en faire
un arbre. Il n'est pas d'autres buts, d'autres fins à atteindre.
Le
but est le chemin. Voyager, c'est être vivant. Arriver, c'est
mourir. D'ailleurs, on n'arrive jamais. On continue toujours.
Actuellement, il n'y a que des destinations à atteindre de plus en
plus vite, sans avoir le temps de jouir du chemin. Et l'on disparait
sans avoir vécu. L'on est toujours à parfaire. Et tout exercice
réussi est plus une prémisse qu'une conclusion.
Nous
ne savons rien par nous-mêmes. Tout se transmet individuellement,
d'expert à apprenti. Et les techniques sont aussi variées qu'il y a
d'individus. La voie reste toujours strictement personnelle.
L'intelligence du monde ne s'acquiert pratiquement pas. Elle s'ouvre
brusquement. L'animateur désigne la voie, montre souvent la réalité
du doigt. A l'apprenti chercheur de ne pas s'arrêter au doigt.
L'animateur
assiste, aide à parcourir le chemin de l'exploration afin
d'accroître les possibilités d'éveil. Il est le passeur qui fait
traverser le fleuve des expériences à qui le demande. Sa lampe est
souvent dissimulée. Il ne la montre qu'à bon escient et
progressivement. Ou plutôt, l'apprenti la découvre progressivement.
Le Soleil ne brille pas, brusquement, la nuit. L'animateur communique
son expérience à qui le lui demande sincèrement. Il apprend à
regarder. Mais peut-il forcer à voir un regard qui n'est pas disposé? C'est pourquoi c'est par l'initiative de la demande que commence le
processus de toute communication.
Nous
ne vendons pas de la sagesse au rabais et nous ne pratiquons pas le
prosélytisme. Nous communiquons, à ceux qui nous le demandent, une
voie à parcourir individuellement. Nous ne vendons pas à
l'ignorance des colifichets empoisonnés par kilo de papier ou par
heure de cours. Nous voulons ressusciter d'abord les animateurs
ensevelis sous les pierres du hasard.
L'accès
à nos communications est à la portée de tous. Et leur
compréhension n'exige pas des surdoués. Faut-il simplement être
capable d'ouverture, sans
stéréotypes. Non comme ceux qui ne cherchent pas à ouvrir
leurs horizons, ceux qui refusent d'ôter leurs œillères à cause
des injonctions de leur milieu, de leur éducation passée bardée de
certitudes sans lendemain, de leurs croyances normalisées, de leur
dogmatisme arrogant et sans humour, de leur méfiance, de leur
insouciance ou de leur indifférence - et le drame est justement
moins les fanatismes que l'indifférence. Ou bien comme ceux qui
craignent les conséquences (des responsabilités) qu'ils
prévoient... Il y en a d'autres aussi : Ceux qui ont cherché et qui
disent avoir trouvé la vérité et n'avoir besoin de personne, comme
les justes satisfaits de leur vertu. Grand bien leur fasse. Il y a
aussi ceux qui préfèrent ne rien voir, ne rien entendre, ne rien
dire et laisser faire, démissionnaires voulant esquiver la réalité,
fuir les responsabilités, c'est-à-dire refusant la liberté de
penser et l'intelligence claire.
Par
contre, il y a ceux qui ont faim de connaissances et qui, avides
d'essentiel et de verticalité, cherchent sincèrement leur
nourriture intellectuelle et qui n'ont pas encore trouvé de réponse
complètement satisfaisante. Les plus sincères. Ils se sélectent
ainsi d'eux-mêmes pour oser l'intelligence. Ceux-là seuls sont
destinés à engendrer la nouvelle épopée des hommes, une nouvelle
Terre. Ils préfèrent, aux lignes horizontales, la relation
verticale - un mode crucial d'être. En somme, des surdoués du cœur
et de l'intelligence.
Mais
avant de témoigner son intention, le cherchant devrait savoir que
rien ne s'obtient gratuitement, sans efforts. Et qu'il ne doit pas
avoir peur des vertiges. Il ne suffit pas de côtoyer un
maître-d'œuvre pour maîtriser un art. La science s'acquiert.
Et tout parcours est semé d'épreuves éprouvant la compétence. On
y avance comme dans un labyrinthe. Comme dans la vie. Qu'on doit être
à même d'affronter et de surmonter, sans jamais céder au
découragement, fuir ou gémir. Tout obstacle est aussi un chemin.
Et toute chute fait retomber inévitablement le cherchant jusqu'à
son point de départ. Et plus il monte, plus la chute pourrait être
vertigineuse et le re-départ beaucoup plus dur. Comme si l'on
tombait d'un arbre. La gravité de la chute dépend de la hauteur où
l'on est arrivé.
Pour
pouvoir aider les autres, il est nécessaire d'être d'abord
soi-même. Et cela est sans recours.
Le
cherchant est-il prêt ? Il devrait savoir qu'il ne suffit pas de
vouloir être guidé pour être guidé efficacement. On ne
construit pas une maison par pur consentement. Il faut se
faire ouvrier et préparer ses pierres. On n'obtient aucun
résultat sans efforts. Est-il capable de comprendre ? Comment
instruire qui ne comprendrait pas ? Est-il capable de s'isoler dans
le silence et la patience ? De se désintéresser du futile ?
D'écouter qui parle en lui ? De puiser en lui-même sa voie
et de ne pas sen distraire ? Puis de retrouver, après son
expérience, le monde, et de s'associer au sort de ses frères et de
donner sans soucis de recevoir ? Car il n'y a pas de récompense, ni
d'avantages ou de privilèges offerts. Le cherchant doit se qualifier
et faire ses preuves tout le long du chemin. Libre, il choisit
continuellement entre les facilités, la maîtrise transitoire des
choses ou bien la maîtrise définitive de soi. Il n'est freiné que
par lui-même. Le manque est en lui. Chacun est son propre témoin,
son propre juge et son propre médecin. Sa liberté le fonde,
l'éprouve. Elle se nomme responsabilité.
D'autre
part, tout cherchant devrait savoir qu'après son engagement
personnel, il n'y aura jamais de sortie de secours - à ses
propres yeux. Que le chemin de la connaissance est sans retour,
lourd de responsabilités. Un médecin est strictement obligé
d'accorder assistance et soutien inconditionnels. Car l'on ne vit pas
seulement pour soi-même mais pour toute l'humanité. Libre et
responsable, aucun serment ne pourrait lier le cherchant novalien.
Entre lui et son instructeur initiateur, il y a d'autres liens bien
plus solides - le partage exclusif d'une intensité de vie.
RAPPEL
Nous
estimons utile pour la clarté de l'exposé de reprendre ici ce que
nous avons décrit dès la première communication postée sur notre
premier Blog :
Se
reporter aux pages concernées en suivant les liens.
1-
« Terra-Nova » et « Novaliens » (note
de l' « Historique-s »)
L'appellation
« Terra Nova » n'est, heureusement, pas sous copyright. Elle est
aujourd'hui à la mode. La locution « Terra Nova » a été
fréquemment utilisée pour sa richesse d'expression et sa valeur
ajoutée. Nom d'une famille corse (Terranova), elle est devenue le
nom d'un promoteur immobilier, d'une résidence (à Montreuil...),
par un éditeur de logiciels d'intelligence énergétique, par un
magazine culturel canadien, un jeu vidéo, une librairie à Toulouse,
une association de sensibilisation à l'environnement, une série
télévisée de Steven Spielberg, un destroyer de la marine
canadienne, une chaîne de télévision (du Groupe AB), le nom du
bateau de l'explorateur R.F. Scott, une municipalité de l'Etat de
Bahia, une société d'ingénierie, des programmes immobiliers, un
site industriel d'aciérie, un groupe de prospection géophysique, un
vendeur de meubles et d'objets du monde, un site écologique sur la
préhistoire, etc.
«
Terra Nova » est utilisé notamment en France par un récent cercle
de réflexion socio-politique pluridisciplinaire et une fondation
progressiste (cf blog de Médiapart) que nous saluons cordialement.
Leurs analyses souvent pertinentes dans le cadre des limites du
système dans lequel nous vivons ne débouchent malheureusement que
sur des solutions insuffisantes, bien loin des actes de rupture
nécessaires. Et pourtant il s'agit d'« un devoir moral absolu
».
Pour
nous, dès l'origine en 1970, ce nom, que nous nous sommes attribué,
nous a tous rallié. Ce qui le distingue, c'est le trait d'union qui
relie les deux termes « Terra-Nova ». Il exprime
essentiellement et comme par hasard, l'esprit de recherche pour
comprendre et trouver la relation qu'il y a entre la Terre et les
Novae, bref tout le modèle quantique de la structure
fondamentale de l'Univers développé dans ce volume... «Terra-Nova
» exprime le trajet qu'a à accomplir l'homme pour se relier
aux « Novae », étoiles sources de vie de toute galaxie, et
symbolise son effort pour atteindre la connaissance et la maîtrise.
A partir de ce qu'on sait, comprendre qui on est.
Désormais,
pour plus de clarté et éviter toute confusion, nous utiliserons les
termes « noval » qui, d'après le Littré, désigne
une terre nouvellement défrichée (en agriculture, après avoir
défriché un bois, on en fait une terre novale) et « novaliens »
pour distinguer notre projet d'établir des liens nouveaux entre les
disciplines scientifiques et les réflexions philosophiques, entre
les connaissances et les actions, pour une Culture majuscule du
XXIème siècle, intégrant les innovations de la communication
numérique. « Novalien »
désignerait, alors, tous ceux qui s'inscrivent dans le cadre de ce
projet, ouverts sans complaisance aux idées nouvelles, aux théories
audacieuses, aux techniques et technologies de pointe, dans les
domaines aussi variés que la Biologie, la Physique, l'Astronomie,
les Sciences de l'Homme et de la Nature, l'Ecologie, l'Ethique,
l'Education, etc. Sans pour autant créer d'aucune manière un parti
sectaire autocentré et fermé au devenir du monde. Il n'est pas
nécessaire d'être encarté pour penser librement, notamment à
l'heure du Web. Les novaliens sur les réseaux sociaux se
reconnaîtront d'eux-mêmes.
Reste
le problème de la traduction de ces termes dans les langues
internationales. « Newlinks » en anglais, par exemple... Mais
ne nous attardons pas sur les dénominations, c'est la surface des
choses, bien qu'elles soient nécessaires à la désignation de
qualités culturelles et intellectuelles d'ouverture et d'engagement
philosophique, scientifique et social à l'échelle mondiale, sans
préjugés d'aucune sorte. Tout le contraire de « L'Homme sans
qualités » décrit par Robert Musil. L'essentiel, il est vrai, se
situe bien au-delà de l'écume.
Nous
avons essayé de comprendre. Nous avons tiré un fil de soie, nous en
avons testé la résistance, évalué la consistance, sa logique
interne, sa cohérence. Ce fil nous a conduit à en découvrir un
autre, puis un troisième. Cette découverte nous a enthousiasmé. Et
nous avons utilisé ces trois fils de soie pour dessiner un tapis
mural qui ne cesse de nous étonner par la diversité fascinante
qu'il révèle selon l'éclairage auquel on l'expose.
Quelle
est la « partition fondamentale » de
l'Univers ? Le champ de la pensée nous permet-il de
découvrir les rouages essentiels de la Nature ? Notre
prétention à vouloir identifier l'organisation du réel nous a
conduit à dégager une logique et une cohérence inattendues dont
nous ne mesurons pas tout-à-fait les multiples implications. Notre
concept premier est devenu un modèle structurel que nous croyons
invariant. Sous le nouvel éclairage conceptuel d'intégralité,
notre conviction, un peu trop timide parfois devant la complexité de
la tâche, nous a inspiré une intégrale pragmatique et fascinante.
Sa cohérence a, nous semble-t-il, une validité universelle. Il
reste à définir quel degré de généralité peut avoir une telle
représentation ontologique qui pourrait, si les nouvelles
explorations scientifiques le confirmaient, devenir canonique. Car
elle ouvre de nouveaux chemins et, pourquoi pas, un âge d'or qui
verrait « l'alliance » de la science et de la
métaphysique dans une culture du XXIème siècle que nous
appelons de nos vœux.
Nous
avons voulu nous dégager des carcans imposés et penser autrement,
en dehors des clous. A quel titre ? Notre démarche
d'interrogation du monde sans présupposés dogmatiques est légitimée
par une ouverture et une indépendance d'esprit qui nous ont permis
de mieux comprendre la structure incomparable de la réalité. Nous
nous sommes risqués - et nous mesurons les risques d'une telle
démarche - à rechercher « une formule de l'Univers ».
Non pas « cachée depuis la fondation du monde »,
mais là, présente sous nos yeux. Encore fallait-il avoir, pour la
déchiffrer, juste une grille de lecture. Quelle ne fut pas
notre surprise et notre enchantement lorsque nous avons eu un début
de réponse. Sa modélisation qui, pensons-nous, pourrait canaliser
un nouveau naturalisme, nous est apparue comme une épure, une clef
universelle.
Le
déchiffrage des genèses logiques fondamentales et de ses mécanismes
matriciels déterminants fut décisif, comme les épisodes successifs
d'un feuilleton. Ce que nous appelons la réalistique et son
formalisme articule des approches et des ouvertures fascinantes que
nous allons nous efforcer de détailler tout le long de nos
communications, à lire tel un roman, comme Descartes le voulait pour
ses Principes.
Il
s'agit bien d'une logique, non close sur elle-même, mais
ouverte à d'autres déchiffrages, aussi légitimes que le nôtre. Il
y aura, certes, des ruptures nécessaires et inévitables. L'enjeu
est important qui justifie nos choix. Notre clef de l'intelligible
est dynamique, avant de devenir un étalon conceptuel ou encore une
loi canonique – que seul l'avenir pourra imposer ou rejeter, voire
faire imploser. Nous sommes mus par la conviction que notre thèse
centrale, dans sa cohérence et à partir d'interrogations
pertinentes et de réflexions sur les interactions fécondes entre
les sciences et les cultures, s'inscrit comme méthode d'analyse
axiale dans l'espace sacré du sens.
Evitons
toute confusion ou ambiguïté, voire même toute timidité . Nous
avons été fascinés par la logique claire du modèle théorique que
nous avons eu le bonheur de saisir et qui a fondé notre axiomatique.
A-t-il pour autant la validité universelle que suppose sa cohérence
fondamentale ? Son dévoilement nous met sur la voie d'une
alliance possible entre la Science et la Théologie, la Physique
notamment quantique et la Métaphysique. Le discernement
exploratoire nous a réservé d'heureuses surprises dans de multiples
domaines. Nous avons redéfini – héroïquement ? - de
nouvelles implications. Tel est le mouvement de l'intelligence.
Interroger continuellement la Nature, déchiffrer ses mécanismes
intimes, les relations établies entre tous ses éléments et
matériaux de structure, les résonances qualitatives et
quantitatives qui en résultent, établir, enfin, un fil
conducteur pour saisir la logique interne de l'intelligence des
choses. Ce qui aboutit à la conception d'une charpente d'invariants
pour expliquer la multiple vérité dynamique du monde. La vérité
est complexe, la multiplicité hétérogène. Quel est le liant qui
les réunit ? Comment tout s'ordonne et à quelle armature ?
Dans
notre idéal d'homme de l'être, notre démarche de recherche et de
construction d'un modèle universel est celle de l'artisan rigoureux,
minutieux, exigeant sur la qualité du résultat à attendre. Cette
voie a permis l'émergence du Cantique des Quanta avec
entêtement et quelque impudence au regard de l'ambition du projet.
Sans vulgarisation – d'autres le feront mieux que nous. Après une
longue période de clôture consacrée à réfléchir, à identifier
les fonctions, à construire une logique, à ciseler le sens du
détail, à actualiser les références, voici venu le temps de
l'ouverture et de la mise au monde pour tenter d' « informer »
notre temps. Pour le simple plaisir de partager les résultats d'une
recherche avec tous ceux qui sont animés par une quête de sens
identique et qui pourront confirmer, nuancer, faire prospérer les
éléments du modèle que nous décrivons.
La
gestation fut longue, certes, mais obstinée, malgré les déceptions
et les ruses de l'actualité et des circonstances. Le mûrissement
affuté nous a évité toute imprudence hâtive. Transcrire une
approche péremptoire de la réalité sans babéliser sur les
tréteaux, est une gageure. Nous avons surtout voulu éviter la
séduction des frivolités, des mirages indécis des analyses mal
étayées et les déguisements divers des approximations racoleuses,
les clivages polémiques de la pensée-minute, les querelles toujours
amputées d'analyses de fond. Les thèmes messianiques à l'eau
bénite n'ont, pour nous, aucune crédibilité. L'ouvrage du temps
nous a permis de nous garder de la confusion généralisée, des
théologies obscurément traduites, de leurs raccommodages, des
mythologies quotidiennes liées au court-terme des illusions
renouvelées de l'actualité. La clarté du discours devait être à
la hauteur de l'enjeu. Ne jamais escamoter l'essentiel quel que soit
l'air du temps.
Nous
croyions connaître la Nature, l'espace, le temps, la thermodynamique
des flux d'énergies, les forces gravitationnelles, quelques quanta,
l'ordre des stabilités apparentes et le chaos des bouleversements
qui libèrent l'aléatoire. Mais quel est donc le mystère au cœur
des lois de la nature qui œuvre au déploiement de possibles
inattendus ?
Qu'avons-nous
découvert de si important ? L'exploration de nouvelles voies et
de leurs ramifications dans l'approche des lois fondamentales de
l'univers nous a permis d'établir quelques thèses centrales qui
fondent notre axiomatique et dont voici un aperçu à partir de la
métaphore d'une dynamique chorégraphique.
Chorégraphies
Aux
XVIIIème et XIXème siècles, l'horloge
définissait un monde automate aux mécanismes élaborés, créés
par un horloger, grand architecte et ingénieur précis et rigoureux.
Ce grand artisan, designer et ordonnateur ingénieux, a conçu
d'abord la finalité de l'horloge (donner l'heure avec rigueur et
précision) puis il a entrepris de l'inventer, c'est-à-dire de la
construire pièce après pièce en organisant la coopération
ordonnée, rationnelle, de ses rouages. Le déséquilibre dynamique
et constant, l'instabilité continue du système règle le balancier
qui donne l'heure en faisant tourner les aiguilles. La machinerie de
cette complexité structurée est cachée. Seules les aiguilles se
montrent dans leur rotation infinie. Le paradoxe c'est que cette
invention survit à son concepteur... L'horloge était une métaphore
de l'ordre du monde, de cette machinerie universelle qui évolue
comme un automate à la complexité irréductible. Dieu horloger,
grand architecte souverain, inventeur, ordonnateur, législateur, a
imposé et la finalité de l'horloge-monde et son organisation
interne.
Je
préfère, quant à moi, la métaphore du ballet, d'un spectacle
chorégraphique, d'un concert symphonique, d'une chorale, d'un opéra,
d'une comédie musicale, d'un film cinématographique qui passe de
l'écrit à l'écran, voire de toute entreprise humaine créative.
Non que la différence avec l'horloge soit irréductible mais la
nouvelle métaphore ontologique est bien plus précise, tout en étant
plus actuelle. Car elle inclut, dans le jeu des possibles, les
notions dynamiques de liberté fondatrice de projets et de mutations
historiques qui caractérisent des ensembles groupés déterminés.
Tout
chorégraphe le sait, un ballet est dynamique. Il repose sur
une histoire à raconter, une finalité déterminée, des émotions à
exprimer dans un lieu donné, le temps d'un spectacle. Lorsque le
maître de ballet ou le metteur en scène constitue ou génère son
groupe, il obéit aux nécessités de son inspiration, de son
imagination, de ses choix. Il a l'intelligence de sa finalité, sans
suivre les préférences intimes de ceux qu'il a réunis. Il engage
ceux qui sont capables d'exprimer le mieux sa propre finalité et de
former un ensemble cohérent, producteur de sens. Il catalyse les
énergies qui, autrement, seraient restées dispersées. Il en
potentialise le dynamisme polyvalent puis l'actualise dans une
chorégraphie homogène. L'auto-structuration du groupe est
intentionnelle et minutieusement élaborée. C'est une science
exacte. Les artistes sont perfectionnistes.
Un
ballet est une suite ininterrompue d'instants où rien n'est isolé,
de fluctuations maîtrisées où tout se transforme sans cesse dans
une science des mouvements anticipés et des trajectoires maîtrisées.
Toutes les figures de style sont notées, leur fluidité domptée,
leur subtilité apprivoisée. Les danseurs élastiques forment entre
eux des interactions singulières, électives, sélectives, en
déséquilibre constant, dans le cadre précis d'une synergie imposée
par la finalité désirée par le chorégraphe catalyseur d'énergies.
Un
ballet ne peut fonctionner qu'avec ses satellites immédiats ou
éloignés comme les musiciens, ingénieurs du son, électriciens
et éclairagistes, décorateurs et régisseurs, costumiers et
maquilleurs, les producteurs et leurs ressources financières,
l'attaché de presse, l'équipe de communicants, qui, tous, se sont
engagés et qui participent à la même aventure. Leurs noms et leurs
fonctions sont inscrits au générique. Le public qui assiste aux
représentations gravite lui aussi, mais à un autre titre, autour de
l'entreprise chorégraphique, en assure le succès ou bien l'échec.
L'irréversibilité
du ballet déroule une trajectoire historique unique, malgré sa
fragilité, le temps d'une représentation. Tout mouvement des
danseurs est concerté, en résonance intime avec la trame de
l'histoire contée, déroulée dans un processus articulé, ordonné,
de relations en perpétuel devenir. Tout comportement est finalisé
dans un espace-temps défini. Le ballet est un système hautement
organisé. Le déterminisme dynamique porté par le projet
chorégraphique se déroule conformément aux exigences du scénario
établi mais reste néanmoins ouvert à des possibles imprévus.
A
tout moment, chaque danseur, chaque musicien, garde cependant son
identité et son autonomie entière. Chacun est une entité
différenciée, douée d'un talent singulier, de la conscience de ses
objectifs et de l'intelligence de sa technique. Mais dans le
cadre unique d'un spectacle ou d'un concert, chacun joue la
partition imposée par le livret et qu'il s'impose de suivre par
adhésion volontaire, en fonction de ses capacités. Des incidents
imprévus, un instant d'inattention, une chute ou une crampe lors
d'un grand jeté, d'un entrechat ou d'une pirouette fouettée,
peuvent certes survenir, malgré les automatismes acquis et les
échauffements préalables, sans évoquer d'autres incidents
indépendants comme une coupure de courant ou un panneau de décor
qui s'effondre... Mais, le temps du spectacle, cet aléatoire reste
très marginal.
Par
ailleurs, pour le spectateur inattentif, d'infimes erreurs de
mouvement ou d'interprétation de la part d'un danseur passent
inaperçues, notamment au moment de certaines prouesses
chorégraphiques, à l'instant furtif d'une transition ou lorsque
sont atteints des seuils d'instabilité fugace. Ce sont ces
« variables indépendantes cachées », non observables,
mais néanmoins liées, le temps d'une trajectoire dans les régions
d'instabilité, qui font tout le charme d'un spectacle vivant. Mais
ce hasard, accidentel ou solitaire, quel que soit
l'enchaînement des causes, comme toutes les collisions discrètes
qui peuvent advenir, n'empêchent pas la nécessité organique du
projet chorégraphique de se déployer entièrement dans une
collusion solidaire de tous les instants jusqu'à la fin de chaque
représentation. Les repères textuels, musicaux ou gestuels restent
invariants durant tout le spectacle.
Une
chorégraphie, durant le déploiement de ses enchaînements
anticipés, a-t-elle une influence sur le spectateur voire sur
la culture d'une société ?
Rien
n'est sans conséquence. Mise à part l'admiration vouée aux
danseurs, l'énergie déployée, l'expression formelle et symbolique
de la chorégraphie et de la musique qui la souligne ou l'entraîne,
provoquent, chez le spectateur dans l'expectative, des sensations
certes prévisibles et une excitation que ne saurait susciter une
horloge. On ne peut passer des heures à contempler les mécanismes
d'une montre, quels que soient sa beauté, son élégance ou le
prestige de la griffe de son concepteur, ou à admirer une herbe qui
pousse... Le public, dont le chorégraphe a sollicité l'attention,
est séduit, il perçoit son intention, l'ampleur de la performance
et la profondeur du sens exprimé. Et c'est le succès, aussitôt
relayé par les médias. Sinon, c'est le « bide », le
rêve qui fait naufrage parce que le projet n'a ni séduit ni
convaincu. A défaut de sacre, l'indifférence, pire que l'hostilité,
rejette l'œuvre dans les oubliettes de l'actualité. Le verdict,
cependant, n'est pas sans appel. Le « Sacre du Printemps »
de Stravinsky a été sifflé et
moqué avant de finir par trouver son public et une reconnaissance
unanime.
Chaque
représentation – qui est unique – agit comme un catalyseur, un
attracteur, ouvrant un espace infini à de nouveaux sens et à de
nouvelles émotions.
Elle intensifie notre présence au monde et lui donne un relief
inattendu. Déchiffrer un univers à chaque fois inédit nous plonge
dans le ravissement et l'enchantement d'un spectacle vivant. De plus,
les technologies modernes nous permettent aujourd'hui de le revisiter
indéfiniment s'il a été enregistré sur un support numérique et
d'en revivre les instants magiques. Les effets de la nouveauté d'une
expression entraînent le public vers de nouveaux horizons culturels
immédiatement partagés. Une révolution chorégraphique, comme
celle qu'a initiée Martha
Graham pour la danse contemporaine, continue à porter ses fruits
longtemps après qu'elle ait eu lieu, influençant Alwin Nicolaïs,
Merce Cunningham, Maurice Béjart, Roland Petit, Alvin Ailey, Carolyn
Carlson, Pina Bausch ou Akram Khan et Jiri Kilian...
Sommes-nous,
pour autant, autorisés à parler d'entropie lorsque le cycle
des représentations prévu est accompli, après qu'elles eussent
recueilli les applaudissements mérités et lorsque tous les acteurs
finissent par se séparer, leur énergie épuisée par leur
performance ?
Le
projet a été actualisé sur scène de manière irréversible
jusqu'à son terme ultime. Son équilibre temporel s'est développé
de phase en phase, d'état en état, jusqu'à son dénouement final.
Les comportements anticipés, longtemps envisagés et
régulièrement ajustés, ont été respectés, tout comme la
régularité de leur fréquence ordonnée. Au moment de leur
séparation définitive, au terme du cycle de représentation, les
acteurs brisent leur union sacrée et se séparent pour
recomposer, ailleurs, d'autres spectacles, jouer d'autres rôles,
porter d'autres projets, vivre de nouvelles situations
singulières et de nouvelles aventures créatrices de beauté et
d'enchantement.
Que
représente la scène où évoluent les danseurs ?
L'histoire
raconte toujours les fluctuations aventureuses de destins en
déséquilibres dynamiques constants, brisant des équilibres
apparents ou fragiles. Le statique, d'intensité nulle, ennuie. Les
comportements réguliers sont trop prévisibles. Au contraire, dès
qu'apparaît un comportement turbulent, chaotique ou contradictoire,
l'intérêt renaît. Il donne naissance et sens à des cycles
dynamiques d'oppositions dans des espaces d'affrontements
toujours à explorer. La fièvre monte. Les crises, aux points
cruciaux de friction, provoquent cette instabilité critique, ce
« suspense » fiévreux qui nous tient en haleine.
Les conséquences des affrontements et de la compétition entre les
attracteurs dynamiques se répercutent sur toutes les parties
concernées. Tout s'articule autour des relations conflictuelles,
au cœur du drame. Les rapports de force dans leurs phases en
déséquilibre constant, révèlent le heurt décisif de volontés
contraires ou de désirs extrêmes. La tension est soutenue et
devient paroxystique. Les déterminismes réactifs des rôles
déclinent les épisodes de situations irréversibles, jusqu'au
dénouement final.
A
la fin du drame où nous a entraîné la
spirale infernale des antagonismes,
se dissipent les énergies déployées par la tempête et se
cristallise un nouvel équilibre. Les chorégraphes Angelin
Preljocaj, dans Siddharta
par exemple, ou Mauro Bigonzetti dans Caravaggio,
maîtrisent parfaitement l'articulation de ces flux d'énergies qui
déclinent un sens, construisent une cohérence, racontent une
histoire et en métamorphosent les perspectives. Dans le domaine
musical, Daniel Barenboim crée le West-Eastern
Divan Orchestra
qui regroupe des instrumentistes venus de tous les pays pourtant
antagonistes du Proche-Orient pour jouer ensemble, entre autres,
l'ouverture de La Force
du Destin de Giuseppe
Verdi. Jordi Savall et Montserrat Figueras, dans une autre veine
vocale historique, fondent le groupe Hespèrion
XXI et réunissent des traditions Séfarades, Arméniennes et
musulmanes qui dialoguent, par leurs chants, autour de la
Méditerranée, « Mare
Nostrum ».
Résumons-nous.
La finalité chorégraphique est préalable. Chacun en
conviendra. Elle est conçue par un chorégraphe et exprimée par une
trame précisée dans un livret. Le chorégraphe-démiurge, à
l'identité affirmée et reconnue, reste maître du ballet. Il
choisit en toute liberté ses danseurs et les engage en fonction de
ce qu'il attend d'eux. Il crée un groupe restreint dans lequel
chaque danseur conserve sa relative autonomie, le temps des
représentations prévues. Le chorégraphe, face aux inévitables
fluctuations circonstancielles, conserve sa liberté de décision.
Ces fluctuations, qu'elles soient acceptées ou contrariées, ouvrent
un champ inédit à son imagination. Il explore de nouvelles voies
d'expression, saisit toutes les opportunités et déploie tous les
possibles promis dans son projet.
Chaque
danseur adopte, en toute conscience et en pleine intelligence, des
comportements spécifiques, ajustés à la mesure de son talent et de
ses capacités, dictés par le chorégraphe. La troupe ajuste et
généralise les transformations voulues. La chorégraphie est faite
des relations établies entre instantanés dynamiques. Elle est
ouverte à tous les possibles tant que le phrasé d'une aventure
singulière ne referme pas le sens déployé par le point final. Les
degrés de liberté – l'aléatoire – ne s'inscrivent que pour
mieux exprimer un projet attractif, clairement défini et identifié,
dans un espace de phases déterminé par l'enjeu.
Lorsque
le groupe se défait, lorsque le rideau final tombe, d'autres
configurations quantitatives et qualitatives s'organisent, sans
que ces transformations soient strictement déterminées. Les voies
diverses que prennent ces nouvelles configurations ne révèlent
finalement que la continuité d'un système cyclique. A chaque
nouvelle structure assemblée, s'amorcent de nouvelles conditions
« initiales » pour de nouveaux épisodes. Et s'initialise
un nouveau rapport de forces pour un nouvel échange d'énergies dans
une chaîne d'union ravivée.
Se
reporter aux pages concernées en suivant les liens.
« Il
faut tout faire soi-même pour savoir soi-même quelque chose. »
(Nietzsche)
On
ne traverse aucun pont avant d'en avoir rencontré. On ne peut
comprendre ce qu'on n'a pas éprouvé par soi-même. L'expérience
directe, personnelle, est nécessaire, irremplaçable. Elle est le
nerf de preuve qui porte l'évidence indiscutable. Une conviction n'a
jamais fait un saint. Il faut la certitude par l'expérience.
Expérimenter, c'est se mettre hors d'atteinte des mots, dans
l'intensité de l'acte. Vivre exige d'abandonner les sermons et
d'obéir aux élans que requière l'intelligence.
Le
grand-œuvre de chacun, c'est sa vie. Et tout est voué à la
vie. Nul n'apprend que par lui-même, guidé par la nécessité
de sa vocation. Chacun possède sa voie à sa mesure - qu'il doit
découvrir et parcourir seul. Nul ne peut naître, vivre, mourir à
la place de l'autre. Chacun est le champ clos de sa propre
expérience. Personne d'autre que soi ne peut défaire ses propres
liens. N'est pas homme qui ne l'est pas de lui-même. Chacun est
son propre artisan et son propre maître, son propre architecte et
son propre ouvrier. Le guide n'est pas en dehors de soi. Les
portes s'ouvrent de l'intérieur.
Il
n'y a rien à attendre des autres, même de son initiateur. Chacun
est à lui-même sa propre connaissance. Le rôle de
l'animateur-formateur se limite à dénoncer les obstacles, les
impasses qui empêchent la connaissance, à montrer la voie, à
préparer. Il enseigne la technique d'approche. Mais comment
pourrait-il enseigner à aimer ? L'amour, on le découvre tout seul,
par sa propre expérience. Il est individuel dans sa recherche, dans
son expérimentation et dans son expression. L'intensité de
conscience ne peut s'enseigner.
La
quête solitaire est nécessaire. Les réponses toutes faites des
autres sont pratiquement sans valeur si nous ne les vérifions pas
par nous-mêmes. Le raisonnement d'autrui ne persuade pas. Et tout
discours, à trop expliquer, complique l'approche et, s'il séduit,
ne convainc pas, dissuade plutôt de chercher à comprendre. Il est
illusoire de faire partager son expérience par des mots.
L'expérience de vie est intransmissible. On ne peut être initié
que par soi-même. Toute évolution est strictement individuelle.
Comme le caractère. A chacun de trouver en soi son point d'appui,
à s'ancrer en son propre centre. Chacun est son propre
découvreur. A chacun d'atteindre ses propres conclusions et de se
rendre entier à son épopée. Chacun est son propre témoin, son
vivant témoignage, qui fonde sa trace exclusive, son œuvre de vie.
Satisfaisant enfin son besoin d'identité dans un monde enfin
identifié.
Chacun
est un chemin. Mais le chemin au cœur de chacun est unique. Tous
les chemins conduisent à cette unique voie, au centre, au cœur, qui
réunit tous les chemins, comme le moyeu réunit tous les rayons
d'une roue. Ne pas lâcher prise jusqu'à parvenir à la racine.
À
L'ACADÉMIE OUVERTE NOVALIENNE
MULTIDISCIPLINAIRE
DE RECHERCHE ET D'INNOVATION
ANMRI
( P R O J E T )
L'académie
novalienne multidisciplinaire sera ouverte à tous, doués ou
surdoués. Sans limites d'âge et, bien entendu, sans distinction de
race, de sexe, de métier, de conviction religieuse ou de situation
sociale. Aucun diplôme ne sera exigé, à l'image de de cette
expérience unique d'Ecole
de programmation informatique 42
ouverte récemment par Xavier
Niel, entièrement gratuite.
Les
qualités humaines, elles, indispensables pour préserver
l'homogénéité du projet novalien seront précises. Les candidats,
animateurs-formateurs ou étudiants, seront reçus après une
rencontre préliminaire avec un responsable. Par ailleurs, lors des
stages, des conférences ou des colloques, il faut savoir que le
nombre de places sera forcément limité.
Le
programme pilote prévu de formation, d'études encyclopédiques
et de recherches multidisciplinaires sera d'une durée à préciser.
Des stages directeurs spécifiques complets polyvalents seront étalés
sur trois mois à temps plein, renouvelables, les cours n'étant
jamais identiques. A chaque étape, l'on devra confirmer son
adhésion. Sans un minimum de contraintes, tout a régulièrement
échoué (Régis Debray). Les seules contraintes que nous
admettrons sont l'exclusion de tous les préjugés et a-priori, le
respect réel (et non conventionnel) d'autrui, et l'exercice d'une
vraie fraternité. D'être élan et lien. Nous demanderons à
l'animateur-formateur comme à l'étudiant-chercheur une adhésion
personnelle à nos objectifs. Et l'abandon de toute absence de
sincérité et de toute restriction mentale. Nous découragerons les
paresseux et les malintentionnés.
Il
n'y aura pas de livres ou de cahiers à acheter. L'étude sera orale
et pratique. Toutes les communications sont diffusées à présent
sur Internet. Se référer à nos Blogs de référence. Il suffit
d'en télécharger les versions en PDF.
Nous
ne préparerons à aucun examen d'Etat, à aucune licence, à aucun
doctorat. Et nous ne vendons pas de la fumée. Nous tenterons de
donner un sens à la vie. Il n'y a donc pas de diplômes. Donne-t-on
un diplôme d'intelligence ? Le seul diplôme valable est le
témoignage. Chacun est sa propre preuve. Seule une attestation de
stage sera éventuellement délivrée. N'ayant nul besoin d'un
équipement complexe, la participation aux frais des stages ou des
séminaires sera réduite au strict minimum. En attendant la
réalisation du projet d'agora, de forum, d'université libre ou
d'académie novalienne, (la désignation n'étant pas encore
décidée), des cours ponctuels seront donnés, des stages et des
séminaires organisés, là où nous serons invités.
Pour
être connus et compris, il est nécessaire de nous faire d'abord
entendre. Nous annonçons aujourd'hui notre projet sur l'Internet.
Nous en assurerons la diffusion médiatique ainsi que des détails du
mouvement d'idées que nous portons, en temps opportun, par tous
moyens assurés par le soutien effectif des novaliens.
Le
choix est à faire entre les dénominations suivantes :
• Agora :
Carrefour d'échanges, parvis, place publique...
• Forum :
Réunion publique, tribune ouverte aux échanges...
• Académie :
Lieu d'apprentissage ; réunion d'écrivains, d'artistes, de
savants...
• Université :
Etablissement d'enseignement supérieur.
• Université
ouverte comme l'Université
Claude Bernard Lyon 1, qui « a pour missions principales
la recherche scientifique, la formation, mais son rôle est aussi le
développement de la culture auprès des différents publics... qui
ouvre les portes du savoir en « grand », sans limite d’âge, de
diplômes, juste pour chaque citoyen qui s’interroge, qui est
curieux, qui souhaite apprendre et comprendre le monde qui
l’entoure. » (Info sur
le site.)
• Université
populaire
comme l'Université
populaire de Caen, créée par Michel Onfray. « La
première version de l’Université populaire date de la fin du XIXe
siècle, à l’époque de l’Affaire Dreyfus. Des professeurs, des
intellectuels, des historiens, des écrivains, des philosophes y
proposaient des cours gratuits à destination de ce qu’il était
convenu alors d’appeler la classe ouvrière. La seconde version
vise des objectifs semblables bien qu’actualisés :
démocratiser la culture et dispenser gratuitement un savoir au
plus grand nombre. La culture y est vécue comme un auxiliaire de la
construction de soi, non comme une occasion de signature sociale. »
(Info sur le site.)
• Université
libre comme
l'Université
Libre de Bruxelles : Le
20 novembre 1834, Auguste
Baron, dans son discours d'inauguration, définissait l'esprit de
l'université libre, fondée par sa fraternelle maçonnique :
« Nous jurons d'inspirer à nos élèves, quel que
soit l'objet de notre enseignement, l'amour pratique des hommes qui
sont frères, sans distinction de caste, d'opinion, de nation ;
nous jurons de leur apprendre à consacrer leurs pensées, leurs
travaux, leurs talents au bonheur et à l'amélioration de leurs
concitoyens et de l'humanité… » (Info
sur Wikipedia.)
• Université
autonome multidisciplinaire
comme l'Université
nationale autonome du Mexique qui se distingue par son caractère
public et gratuit. « En termes d'inscriptions, l'UNAM
est parmi les plus grandes universités des Amériques,... occupant
la première position parmi les universités d'Espagne, du Portugal
et d'Amérique latine selon The
Times. Une autre étude de l'université de Pékin considère que
l'UNAM est la meilleure université dans sa région et du monde
hispanophone. » (Info sur
Wikipedia.)
Nous
ne saurons entrer en compétition avec ces institutions et le public
qui y est attaché. Leur mérite est d'exister et de s'imposer, sur
l'initiative de personnalités fortes, innovantes et généreuses.
Notre projet est d'ouvrir à tous les publics intéressés un cursus
complet clairement identifié et préalablement publié sur nos
différents Blogs. Pour l'instant, nous privilégions la dénomination
« Académie novalienne multidisciplinaire de recherche
et d'innovation » ANMRI. Qu'en
pensent nos lecteurs ? Faites-nous part de vos préférences.
La
présente communication conclut les communications publiées sur nos
trois Blogs qui expriment l'essentiel du
programme de référence et les axes de recherche que
proposerait l'Académie novalienne :
• Le
Cantique des Quanta ; (14 communications) :
repérages
liminaires :
le
naturalisme quantique ;
dynamique
des relations
bio-énergétiques quantiques ;
le
biotype humain :
son
organisation, ses contraintes, son intelligence ;
•
les
relations d'intelligence créative ; (6 communications) :
architectures
cognitives et stratégies comportementales ;
•
les
novaliens ; (6 communications) :
l'Académie
novalienne multidisciplinaire de recherche et d'innovation...
Vient d'être publié un des Blogs probablement le plus ambitieux et le plus
risqué de notre projet novalien : Il traite des structures
économiques de la société. Car nous ne saurons faire l'impasse
sur l'un des aspects primordiaux de la réalité sociétale.
Relations économiques, démographie, énergies, entreprises,
travail, médias, information, territoires, transports, pollution,
etc. Nous y apportons, davantage qu'un éclairage motivé, un projet
structurel qui suscitera certainement bien des controverses mais
aussi, nous l'espérons fortement, une adhésion raisonnée...
ALLIANCES ET UNIONS
PROFESSIONNELLES
LIBRES UNIVERSELLES
Modèle prospectif
de la structure organisationnelle professionnelle
en Unions Libres Universelles de Métier (ULUM)
Nouvelle Charte Universelle du Travail Sociétaire
©
Claude Khal
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